En vue d’apporter de l’ordre et d’assurer la sécurité routière, le gouvernement du Mali vient d’annoncer la mise en œuvre de certaines mesures pour que les routes cessent de tuer et que la vie des usagers soit sauvée. Désormais les conducteurs des tricycles et des engins à deux roues sont obligés d’avoir le permis de conduire avec des engins immatriculés.
Pour faciliter l’obtention des pièces que les propriétaires des tricycles, taxi-motos et autres vélomoteurs seront astreints d’avoir pour pouvoir circuler, le ministère des Transports a lancé, le lundi 15 novembre, une opération spéciale d’immatriculation et de délivrance de permis de conduire.
C’est une opération spéciale qui va durer 9 mois notamment du 15 novembre 2021 au 20 août 2022 sur toute l’étendue du territoire nationale. Elle vise à permettre à la catégorie de conducteurs concernés d’avoir facilement le permis de conduire, la carte grise et la plaque d’immatriculation à coût réduit de 5 000 F CFA au lieu de 13 750 F CFA par exemple pour le permis. Après cette période de promotion, les documents seront délivrés au tarif normal.
Avec ces nouvelles mesures, les autorités veulent réguler la circulation de ces engins, lutter contre l’insécurité routière et sauver la vie des citoyens. « L’inefficacité du transport en commun et l’encombrement des chaussées ont fait que les gens se sont donnés comme moyen de transport les engins à deux roues et des tricycles. Quand ces engins ont été autorisés à utiliser les chaussées, il a été constaté des cas d’accidents souvent mortels. Il fallait prendre des dispositions pour pouvoir les réglementer conformément au code de la route », a justifié Mme le ministre ajoutant que les demandes de permis de conduire et les dossiers de cartes grises et de plaques d’immatriculations doivent être déposés au niveau des directions régionales et des subdivisions des Transports terrestres et fluviaux.
Pour veiller à l’application correcte de ces mesures, Mme Dembélé Madina Sissoko a sollicité l’implication de son homologue de la Sécurité et de la Protection Civile ainsi que celui de l’Administration et des Collectivités territoriales.
Alassane Cissouma
Dans une capitale qui se respecte on ne devrait même pas autoriser des tricycles et des motos faire du transport en commun public de personnes.
A l’image d Abidjan et Dakar il faut créer une société moderne de transport public et accompagner les privés par une garantie du renouvellement du parc automobile avec des véhicules neufs et confortables.
Même au nom de la lutte contre le chômage des jeunes les sociétés de transport génèrent plus d’emplois stables et bien rémunère avec une retraite garantie et en prime le versement de taxes et impôts plus conséquents pour le trésor.
Maliens réfléchissez Ne laissez des hordes d’illettrés ou d’incultes dicter la loi dans la capitale.
Bien dit MAD
Le casque qui protège , on n’en parle même pas . Toujours c’est les pauvres qui payent les frais ! c’est dommage!
Bien dit MAD
Le casque qui protège , on n’en parle même pas . Toujours c’est les pauvres qui payent les frais ! c’est dommage!
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C est vraiment incroyable de penser que le permis la carte grise l immatriculation des motos taxi te tricycles mettront fin à l anarchie routière. C est plutôt une manière de récupérer de l argent pour les caisses de l état, je suis d accord pour ça. Tout bon analyste et intellectuel sait que seul le bon comportement des populations des usagers des routes et le bon comportement des policiers mettront fin à l anarchie dans la circulation routière. Il faut plutôt sanctionner cette anarchie; que la police se mette au travail. Au contraire avec ces pièces en main, je pense qu il y aura plus d anarchie. Quelle anarchie il y a dans la circulation routière a Bamako avec le permis des voitures.!!! Malheureusement, des solutions sont entreprises sans chercher la vraie cause des problèmes. Dommage !!!
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