Hexagonales : Un billet d’avion pour Bamako a moins de 500 euros

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Samedi, la compagnie Tap-Portugal a présenté officiellement ses nouveaux vols vers Bamako aux Maliens de France.

La salle Carré rouge archi-comble du Palais des congrès de Montreuil a accueilli à cette occasion de nombreuses personnalités comme le vice-président de l’Assemblée nationale, Younoussi Touré, le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mohamed El Moctar, venu pour les semaines artisanale et touristique de Sarcelles, de Montreuil et de la Courneuve, l’ambassadeur du Mali, Boubacar Sidiki Touré, et le président du Conseil des Maliens de France (CBFM), Gaharo Doucouré qui a fait servir plus de 250 couverts aux invités. La compagnie aérienne portugaise était représentée par Riccardo Lo Presti, son directeur général France, et Isabelle Pareire, son responsable marketing. Boubacar Sidiki Touré qui, depuis le 11 octobre dernier, a présenté ses lettres de créance au président portugais en qualité d’ambassadeur du Mali à Lisbonne, a rappelé la signature en février 2011 d’un accord sur les services aériens entre notre pays et le Portugal ouvrant la porte à l’arrivée de Tap-Portugal dans le ciel malien. Les vols de Tap, a-t-il espéré, permettront d’impulser les flux touristiques à destination du Mali. Riccardo Lo Presti confirmera que Tap-Portugal a entamé ses vols sur Bamako cet été, à partir d’Orly via Lisbonne, trois fois par semaine. Et devant un public toute ouïe, il fera l’annonce que beaucoup attendaient : sa compagnie vient de lancer un billet d’avion Paris-Bamako à 499 euros (327 350 Fcfa) toutes taxes comprises. D’ici fin mars-avril, ce tarif sera identique pour toutes les villes de départ de France vers Bamako, donc à partir de Paris-Orly, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice ou Toulouse via Lisbonne. La chargée de marketing promettra, en sus de cette offre tarifaire attractive, la qualité des services, notamment la régularité des vols, le respect des horaires et le confort des voyageurs. Un beau paquet dont les Maliens, grands voyageurs, ne manqueront pas de tester la réalité.

Ely Dicko

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