L’instabilité née la semaine dernière suite à l’augmentation, de 50 F. CFA du prix de transport en commun a trouvé une issue heureuse. Mais les dégâts sont énormes. Notre pays, fagilisé déjà par une crise sécuritaire dans sa partie septentrionale, vient à se greffer l’augmentation des prix de l’essence et de gazole. Les difficultés de tous genres s’abattent sur la population.
Dans ce contexte, les Sociétés de Transport du Mali communément appelé «sotrama» constituent aujourd’hui le moyen de transport le plus sollicité par la majorité des maliens pour pouvoir rallier leur lieu de service et autre endroit. Ce qui explique la hausse brutale du prix de transports en commun déjà insupportable. Ce, sans aucune consultation au préalable avec le gouvernement, dit-on. Conséquence : les étudiants, remontés par cette situation, ont montré leurs muscles, empêchant les chauffeurs de sotrama de circuler deux jours durant dans Bamako. Les dégâts sont énormes car dans certaines rues, ils se sont attaqués aux chauffeurs de sotrama réticents.
Pour ainsi apaiser la tension sociale, le gouvernement et les responsables des transporteurs du Mali, au bout de deux jours de négociation, sont parvenus à un prix consensuel, 25 FCFA de plus sur le prix du transport en commun au Mali.
Il est utile de rappeler que les transporteurs avaient fait une augmentation de 50 FCFA. Ce qui n’a pas été du goût des usagers qui se sont attaqués aux voitures des transports en commun. Mais avant-hier mardi, le gouvernement a fait un communiqué pour dire que l’augmentation est de 25 FCFA pas plus.
Mais, les deux parties vont continuer les pourparlers. En attendant, les Sotrama ont repris du service.
Boubacar SIDIBE