Hamed Diane Séméga aux consultations multipartites sur l’axe ferroviaire Bamako-Dakar : 8 milliards F CFA pour redresser Transrail

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C’est le fruit de négociations très serrées entre le Mali et ses partenaires de l’exploitation ferroviaire de l’axe Bamako-Dakar. Lesdites négociations se sont déroulés à Paris où les parties prenantes ont également convenu de leurs intérêts communs à assister Transrail et à le sauver d’une noyade imminente.        
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rnLes 6 et 7 décembre 2007, le Ministre de l’Equipement et des Transports Hamed Diané SEMEGA, à la tête d’une forte délégation, a pris part à Paris à la  consultation multipartite sur la concession de l’exploitation de l’activité ferroviaire sur le chemin de fer Dakar-Bamako. L’objectif était d’adopter des mesures d’assainissement à court terme sur la concession de l’activité ferroviaire. En effet, la situation actuelle de Transrail SA est bien plus préoccupante que jamais. Les résultats financiers de la société pour l’exercice 2006 ont fini par consacrer une perte cumulée de plus de 08 milliards de francs CFA, soit plus de 50% des capitaux propres de l’entreprise. Les résultats estimés de 2007, prévoient une perte d’environ 02 milliards de F CFA. Ce qui rend indispensable la recapitalisation si l’on veut éviter la liquidation. D’autant plus que les causes profondes de la crise actuelle ont été identifiées et les responsabilités des différents partenaires situées.
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rnC’est dans ce contexte peu reluisant que les représentants de l’Autorité concédante (Etats du Mali et du Sénégal), du concessionnaire Transrail SA, de l’actionnaire de référence Advens et son opérateur Vecturis et des bailleurs de fonds se sont réunis au bord de la Seine pour tenter de replacer la concession sur les rails.
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rnSi la situation aux dires du représentant de la Banque mondiale est préoccupante, il n’en demeure pas moins que la crise que traverse Transrail n’est pas insoluble. Madani TALL  estime que le sauvetage de la société exige un effort immédiat et concerté des gestionnaires de Transrail et des deux gouvernements.
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rnLe Ministre de l’Equipement et des Transports du Mali, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a salué l’intérêt manifesté par les partenaires financiers à accompagner le développement des deux pays, singulièrement dans le secteur du ferroviaire. Hamed Diané SEMEGA relèvera qu’au regard des efforts déjà fournis par l’Autorité concédante, tant au plan matériel que financier, les Etats réaffirment leur volonté de renforcer le partenariat public-privé dans le but de voir la situation du chemin de fer Bamako-Dakar évoluer vers la satisfaction de la demande de transport des deux pays.
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rnLes Etats ont en outre salué le regain de confiance dans la gestion de la concession par le nouvel opérateur Vecturis.
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rnLes participants ont échangé sur la situation actuelle de Transrail SA avec un plan de redressement et la présentation du plan décennal de l’entreprise pour 2008-2017.
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rn L’essentiel a été acquis
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rnLes négociations pour la relance de la concession ont été âpres et difficiles au point que le Président de séance a parfois suspendu les débats, le temps pour les uns et les autres harmoniser leurs positions. Mais, l’essentiel a été acquis dans la mesure où sur les 10,7 milliards de F CFA  sollicités pour le redressement,  plus de 8 milliards ont été débloqués Quant au reste, des engagements ont été pris par l’actionnaire de référence pour la garantie d’un crédit à moyen terme de 2, 5 milliards de F CFA. Les Etats du Mali et du Sénégal s’engagent à signer au plus tard le 31 décembre 2007, les documents contractuels et à accompagner le concessionnaire dans la prise de possession effective du patrimoine ferroviaire du réseau concédé. Quant à l’actionnaire de référence, il s’engage à souscrire à une augmentation de capital à hauteur d’un milliard dont 400 millions en numéraire et 600 millions en consolidation d’avance actionnaire.
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rn« Chacun respectera ses engagements » affirme le représentant de la Banque mondiale qui a renouvelé sa volonté à accompagner cet « instrument extrêmement stratégique pour les deux pays ». Quant au Ministre sénégalais des Infrastructures, Habib SY, il a salué l’excellent travail abattu et le résultat appréciable obtenu grâce à la clarté d’espoir des uns et des autres.
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rnLa présente réunion multipartite fait suite à celle tenue en décembre 2006 à Paris et qui avait abouti à la signature d’un protocole d’accord qui du reste n’a pu être exécuté. De toutes façons, avec les nouvelles propositions de sortie de crise, un nouvel élan et une nouvelle espérance s’ouvrent pour Transrail SA. A elle de ne pas hypothéquer cette nouvelle chance mais de se saisir de toutes les opportunités offertes pour redynamiser l’activité ferroviaire.

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