Halte au rançonnement des motocyclistes !

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Dure, dure d’être motocycliste dans la capitale malienne. En plus d’affronter les intempéries et d’être plus exposés aux dangers en tous genres, ils sont probablement les plus grands cibles des rançonneurs après les Sotrama et  les taxis. A l’instar de ces deux catégories d’usagers de la circulation routière, les motocyclistes sont taillables et corvéables à souhait par la police routière et contribuent à renflouer les poches des agents de la route pour chaque défaut de vignette ou d’autres peccadilles. Mais par-delà ces bourreaux, une nouvelle catégorie de rançonneurs est en train de prendre corps. Il s’agit des «parkers», dont la prestation est en plein essor actuellement. Les gardiens d’engins en profitent visiblement plus que les chasseurs illicites et n’ont aucun intérêt selon toute évidence à ce que cesse la psychose que suscitent les voleurs de motos chez les Bamakois. Et pour cause, ils imposent allègrement leurs tarifs aux détenteurs qui n’ont d’autre choix que de recourir aux parkings pour mettre leurs engins à l’abri. De 100 francs, le ticket de parking à été spectaculairement multiplié par deux en nombre d’endroits au double, un prix à prendre ou à laisser. C’est dire que la consigne d’une moto en cinq endroits différents par jour pourrait revenir dans l’année au double de son prix d’acquisition. Aucune autorité ne semble s’en émouvoir pour l’heure et les parkings poussent comme des champignons au bénéfice de ce rançonnement à ciel ouvert.

La Rédaction

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