Depuis hier lundi, 19 décembre 2011, les grandes artères de Bamako sont presque désertes en raison du mot d’ordre de grève qu’observent les syndicats de transporteurs et des commerçants. Les deux secteurs dépannent quotidiennement les populations bamakoises.
On a faire un tour dans certains marchés, notamment à Médine et à Missira, et nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait aucun commerçant détaillant. Les boutiques étaient toutes fermées. les tables étaient vides, à l’exception d’un boucher qui vendaient sa viande à des coûts exorbitants. Donc, ce dernier profite de la situation. Ces commerçants sont mécontents de l’augmentation du pourcentage des prix des magasins de 30%, nous dit-on. Cette grève est observée au grand mépris de nos concitoyens qui ont besoin de leurs services.
Concernant les transporteurs, ces derniers ne sont pas d’accord des nouvelles lignes d’arrêt du Sotrama, l’anneau. Constat général : les Bamakois ont vu plusieurs de leurs arrêts de Sotrama (transport commun) changer de voie habituelle. Raison évoquée par les autorités à propos de ces changements : rendre la circulation plus fluide et éviter les accidents de la route. Nous invitons les autorités ainsi que les syndicats à trouver un terrain d’entente pour soulager le calvaire de nos populations.
Alima Touré