Grève générale des Transporteurs urbain, interurbain et international : Le coup fatal du ministre Hachim à l’économie nationale

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Mamadou Hachim Koumaré - connaissance
Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

Tous les syndicats des transporteurs, notamment le Syndicat national des Transporteurs routiers urbains-interurbains  et internationaux du Mali (Syntrui-Mali), le syndicat des entreprises de transport (Set), l’Union nationale des sociétés coopératives de Transports routiers du Mali (Unsctrm), sont unanimes pour aller à la grève de 24 heures, le 14 avril, afin d’amener le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré à ouvrir les yeux. Suffisant pour un avertissement, car les grévistes qui ont déposé un préavis le 7 avril remettront ça, si besoin en était. Mais aussi suffisant pour mettre à genou, l’économie malienne chancelante. Le ministre Mamadou Hachim songera certainement à corriger ses erreurs avant cette date. Ou alors le coup sera fatal pour notre économie qui cherche ses marques de relance.

La violation des dispositions réglementaires du décret fixant les modalités de fonctionnement du Conseil malien des Transporteurs routiers (Cmtr) dans sa section 4 relative au régime électoral ; la violation de l’arrêté n°2015-0206/Metd-56 du 2 mars 2015 matérialisée par la fermeture de la liste électorale à la date du 16 mars 2015 ; la violation des différents protocoles d’accords routiers entre le Mali et les différents pays côtiers dans sa partie répartition du fret en transit ; le non respect des dispositions réglementaires relatives au transport pour compte propre ; l’utilisation irrationnelle du troisième pont et l’impraticabilité des itinéraires y afférant ; la persistance des tracasseries routières en matière de transport urbain, interurbain et international. Le préavis de grève en date du 7 avril indique, « syndicats, coopératives, associations, Gie, sociétés de transports, des transporteurs routiers du Mali et syndicats, associations des chauffeurs routiers du Mali, demandons la mise en place d’une commission pour étudier les différents points de revendications énumérés ci-dessus en vu de leur satisfaction dans les meilleurs délais, faute de quoi nous nous verrons dans l’obligation d’observer un arrêt de travail de 24 heures, le mardi 14 avril 2005 reconductible en cas de nécessité ». Une trentaine d’organisations ou sociétés qui se partagent le réseau de transport au Mali, sont signataires de ce préavis. Les syndicats dénoncent « une dangereuse cacophonie de réglementation manipulatrice des futures élections pour le renouvellement des instances dirigeantes du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR) en fin de mandat depuis le 7 avril 2012 ». Ils reprochent au ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, « un excès de pouvoir » qui entache sa « décision d’arrêter les inscriptions des transporteurs routiers sur la liste électorale pour leur participation aux élections de l’assemblée consulaire et du bureau du CMTR », soutiennent les syndicats des transporteurs routiers. Selon eux, la décision du ministre vient s’ajouter à la cacophonie administrative dont fait montre son département pour l’organisation de ces élections, notamment à travers l’arrêté n°2014-3480/ Metd-SG du 4 décembre 2014, fixant la date et organisant les élections des membres de l’Assemblée consulaire et du bureau du CMTR.

Suite à divers recours administratifs et judiciaires, par les soins des conseils des différents syndicats, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré paniqué, a pris un nouvel arrêté n° 2015-0206 en date du 02 mars 2015, procédant ainsi à l’abrogation et remplacement de son arrêté n°2014-3480/ Metd-SG du 4 décembre 2014, fixant la date et organisant les élections des membres de l’Assemblée consulaire et du bureau du CMTR. Dès lors, l’enregistrement des électeurs sur les listes électorales du CMTR devenait possible et clairement autorisé jusqu’au 16 avril prochain. Contrairement à ces dispositions réglementaires, opposition a été faite à des électeurs de s’inscrire sur des listes avant la date limite des inscriptions (constat d’huissier). Selon nos sources proches des syndicats, sur 944 électeurs, seulement 132 inscrits pourront voter, si on suivait la cacophonie dans laquelle le ministre Koumaré souhaite maintenir le Conseil malien des Transporteurs routiers. Le risque est de voir près de 80 % du corps électoral exclu du jeu électoral. Ainsi tout semble être mis en œuvre pour torpiller les élections, après avoir tout mis en œuvre pour jouer au dilatoire, afin de maintenir les mêmes ou à défaut de faire gagner au forceps, les siens (la famille, la belle famille ou les copains). Se voyant avec de bonnes raisons d’aller en grève le 14 avril, les transporteurs ne demandent que l’application de la légalité et des règlements, que les élections soient conformes à la loi.

Contacté par nos soins, le ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, à travers son chargé de communication, soutient son bon droit et se dit surtout surpris par ce préavis de grève, qui tombe comme un chevet dans la soupe. «Le département est surpris de cette tournure dans les élections des membres consulaires du Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR) et du Conseil Malien des chargeurs (CMC). Pour la tenue de ces élections, le Ministre Mamadou Hachim Koumaré a rencontré tous les acteurs le 7 mars dernier », a indiqué notre confrère Zhao Ahmed Amadou Bamba. Après échanges d’idées de part et d’autre, le ministre a proposé à un sage du secteur d’indiquer une date pour ces élections, souligne le chargé de communication. « Le doyen a retenu la date du 25 avril 2015. Cette date proposée, a été approuvée par tous les acteurs présents dans la salle. C’est dire que le département n’a ni de près, ni de loin imposé ces dates », selon notre interlocuteur. C’est ainsi qu’une commission chargée de l’organisation a été mise en place et qui comprend les représentants des différents secteurs du transport et des chargeurs, y compris les secrétaires généraux de deux chambres, poursuit-il. Du coup dans la salle, feu vert a été donnée pour travailler avec les coudées franches. « Ce jour, le ministre Koumaré a déclaré qu’il jugera la commission à travers ces actes. Peut être que certains candidats sentant leur défaite à venir, veulent saper le processus en vue. Le département est derrière les règles et le respect des droits en vigueur», a conclu Zhao Ahmed Amadou Bamba, chargé de communication du Ministère de l’équipement, du transport et du désenclavement.

Hadama B. Fofana

B . Daou

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Eh les maliens laissons nos ministres travailler car ce pays en a vraiment besoin d’un réellement changement ….
    Oui nous voulons du changement ; et ben il faut assumer leurs conséquences avec !!!!

  2. Toto, tu es vraiment toto, car si ce n’est pas toi, qui peut dire que le Ministre des transports est incompétents. Dis plutôt qu’il a relevé un de tes proches, toute chose, qui explique cet acharnement contre lui

  3. Tant que ce Ministre ***, ***, incompétent est aux affaires, rien ne marchera dans ce secteur. Il a seulement la ****pour sortir à la télé et faire du ***. Je vous rappelle qu’il a fait plus de 4 visites de chantier de la corniche et constatés les lenteurs intolérables et il adit que des sanctions seraient prises. Rien que du ****, à ce jour, le chantier n’ira nulle part à cause de ses bassesses.
    NB : c’est Ladji lakalakato qui a deçu les maliens

  4. Prenez tout le temps pour le dialogue et évitez la grève car vous êtes conscient de l état de l économie

  5. Prière nous épargner de cette bavure sans fondement. Seule la population sera vulnérable. Nous, nous n’avons pas de véhicule personnel; donc? Alors, ayez pitié de vos frères et sœurs les moins nantis qui sommes nous!

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