Bamako a connu le mercredi 18 février un arrêt de travail des conducteurs des transports en commun de la rive droite suite à un mot d’ordre de leur syndicat. Par contre sur la rive gauche, la circulation se faisait tranquillement. Signe d’un malaise entre les syndicats de transports publics du district de Bamako.
La ville de Bamako était paralysée par l’arrêt de travail de certains transporteurs pour disent-ils, protester contre l’applique du nouvel arrêté de péage. Mais cette grève n’était pas suivie partout dans la capitale. Car les Sotramas et autres moyens de transports publics ont normalement circulé à travers la rive gauche. Par contre leurs collègues de la rive droite ont vu leur journées entièrement paralysées, des recettes perdues pour un malentendu entre les deux syndicats.
D’après nos recoupements l’évènement du mercredi n’était pas une grève en tant que telle, mais un mot d’ordre d’arrêt de travail. La grève proprement dite est prévue en mars sur une durée de 4 jours. Les transporteurs sont divisés entre deux groupes. A savoir la coordination dirigée par Marafa Touré, et qui est en bon terme avec le gouvernement. M. Touré est à la tête des transporteurs de la rive gauche. Il a donc ordonné à ses militants de continuer à vaquer à leurs activités et de ne tenir compte de quoi que ce soit. Une instruction qui a été appliquée à la lettre. C’est pourquoi les chauffeurs de Sotramas, Taxis autos, Taxis motos et Katakatani ont travaillé sans aucune agression ou empêchement comme c’est le cas généralement.
La situation a été toute autre sur la rive droite dirigée par Chaka Traoré. Les chauffeurs ont reçu comme consigne d’arrêter de circuler. L’ordre a été donné aux apprentis d’empêcher toutes les voitures et autres moyens de transport en commun de prendre des passagers. Ce qui fut strictement observé par le maximum des transporteurs de la rive droite pour éviter de se faire agresser. Cependant, certains ont pris le risque de conduire tôt le matin pour s’arrêter aux alentours de 11h.
Les transporteurs accusent directement le gouvernement de la transition, à travers le ministère des Transports et des Infrastructures, de vouloir faire de la surenchère en obligeant un double paiement aux différents postes de péage.
Rebecca Dembélé
(stagiaire)