Les transporteurs en commun s’insurgent entre autres contre la multiplication des postes de contrôle. Ils dénoncent l’absence de mesures d’accompagnement par rapport à la flambée actuel du prix des hydrocarbures et les tracasseries policières.
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Nombre d’usagers des transports en commun, en se réveillant hier, avaient des inquiétudes quand à l’accès à leur lieu de travail et autres secteurs d’activités. Mais c’était sans compter avec l’annonce faite par le syndicat des gros porteurs à la télévision nationale. Les responsables de ce syndicat demandaient à leurs militants dans la teneur de l’annonce de surseoir à leur mouvement de grève qui était programmé en même temps que ceux des transporteurs interurbains. Ce syndicat regroupe les transporteurs des gros porteurs et les cars.
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On le sait déjà, depuis bientôt une année, certaines compagnies de transport à l’image de « Diarra Transport », de « Bani Transport » et de « Banimonotié » ont déployé des bus à travers la capitale pour le transport interurbain. Tôt le matin, ces bus se sont présentés au service des usagers qui s’étaient regroupés le long des artères. Certaines sources soutiennent que des chauffeurs de SOTRAMA se seraient opposés à cela ont été vite dispersés par des agents des forces de l’ordre.
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Par le passé, une telle grève causait énormément de préjudices aux usagers des transports en commun. Pour cette fois-ci, tel n’a pas été le cas. Certes des usagers sont arrivés au travail avec de légers retards mais les cas d’absence se comptaient rarement. Par souci de rendre service aux usagers, les bus en sont arrivés à créer même des surcharges. A la différence du passé, ils n’étaient pas nombreux à être pénalisés par cette grève.
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Cependant, il faut noter que l’absence du mal a engendré beaucoup de maux. Il a été plusieurs fois établi que l’imprudence des chauffeurs de SOTRAMA est parmi l’une des premières causes de la multiplication des accidents de la circulation. Cette psychose oblige beaucoup de chauffeurs et de motocyclistes à faire preuve de prudence. Par leur absence, les plus imprudents qui ont pensé à rouler n’importe comment l’ont appris à leurs dépens. Beaucoup de cas d’accidents surtout de motocyclistes ont été enregistrés.
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Cette grève a permis de comprendre qu’avec les bus, les usagers peuvent bien se passer des services des SOTRAMA. L’Etat peut donner le monopole de ce domaine des transports aux grandes compagnies les plus sérieuses pour en faire leur affaire.
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Abdoul Karim Maïga
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Les chauffeurs de minibus communément appelés SOTRAMA observent depuis hier une grève de 48 heures. Ils disent ainsi protester contre certaines mesures qui entraveraient leurs services.
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