Tels sont les objectifs d’un atelier qui s’est tenu en début de semaine à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Organisé par l’Alliance Borderless, en partenariat avec l’USAID West Africa Trade Hub Network and Africa Partners, cet atelier avait pour thème central la professionnalisation des acteurs du transport. Il vient en prélude au Forum régional sur le financement du secteur du camionnage.
L’atelier de Bamako vise à rassembler les pays membres de l’Alliance Borderless, afin promouvoir l’efficacité du camionnage et de dégager des pistes afin de permettre, de manière efficace, le transport et la compétitivité des marchandises dans la sous-région ouest africaine, où ce secteur du transport des marchandises se caractérise par son coût élevé, sa lenteur et souvent son imprévisibilité.
Au cours de cet atelier, les participants ont eu droit à des présentations sur les politiques et mesures incitatives pour le développement du secteur des transports au Mali, la stratégie d’accès au financement du Trade Hub et l’Alliance Borderless, pour ne retenir que celles-ci.
Pour le Président de l’Alliance Borderless, Ousmane Babalaye Daou, il était important que soient mis ensemble le secteur public et le secteur privé, afin de renforcer leur collaboration et de coordonner leurs actions. Comme pour dire que la promotion de l’efficacité du camionnage et son corrolaire de facilitation du commerce profitent à tous.
Conscient des problèmes du transport en Afrique de l’Ouest depuis 2005, le représentant de l’USAID, Kossi Dahoui, a souligné que l’accompagnement de son institution ne ferait pas défaut dans la recherche de solutions aux problèmes, dont la mobilisation de camions multifonctions, entre autres. Avant de conclure qu’il était important que les acteurs du secteur attaquent les problèmes dans tous les sens.
Signalons que l’Alliance Borderless est une plate-forme régionale de plaidoyer pour un commerce sans frontière en Afrique de l’Ouest. Elle a été fondée en 2011 et a pour objectif de promouvoir et de faciliter le commerce régional, tout en réduisant les coûts du transport et les retards, à travers la sous-région.
Dans son discours d’ouverture de cette rencontre, le ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur Privé, Me Mamadou Gaoussou Diarra, a touché du doigt certaines pratiques anormales, qui influent sur le coût (30% des marchandises). Il s’agit essentiellement des tracasseries et rackets et du mauvais état des routes et des véhicules.
Yaya Samaké