Election au Conseil Malien des Chargeurs : rnAmadou Djigué très confiant et bien serein

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    Désormais le chou gras de la presse, l’élection consulaire tant attendue est en passe de mettre en prise deux hommes à Bamako, le Président sortant Amadou Djigué et son ex trésorier Ousmane Babalaye Daou. Cependant, M. Daou qui se prétend candidat serait en discorde avec son parrain, Star Oil, qui l’aurait lâché. Qu’à cela ne tienne, même s’il devait avoir lieu, le candidat Amadou Djigué serait favorisé par un bilan, du moins flatteur et des ambitions originales pour la continuité.

    Pour rempiler à la tête du CMC, le Président Djigué doit avoir la confiance et l’aval des importateurs, exportateurs et transitaires du pays. Alors, ceux-ci sauront reconnaître ses réalisations, pour le soutenir dans les grands chantiers qu’il compte engager. C’est pourquoi, sans crier gare, Amadou Djigué continue de vaquer à ses responsabilités, serein et confiant en l’avenir car pour lui seul tout effort sera récompensé. Par conséquent dira-t-il : « Il faut éviter les tiraillements inutiles pour travailler, toujours travailler, encore travailler, afin de placer le Mali sur l’orbite du développement en le transformant en un havre de paix où le consommateur ne manque de rien ». Et d’ajouter : «Mes ambitions pour le CMC reposent sur des idées originales où tout le monde gagne : opérateurs économiques, pouvoirs publics et consommateurs».

     C’est fort de sa foi en Dieu et d’une très grande confiance accordée aux chargeurs du pays, qu’il aborde le dernier virage de la préparation de sa propre succession à la tête de l’Institution Consulaire.

    Conscient de ce qui l’attend, M. Djigué veut continuer à la tête du Conseil malien des Chargeurs le travail qu’il a démarré depuis quelques années. Parce que dit-il : « On ne quitte pas le bateau au milieu du gué. Je suis certes le premier président de cette institution et en tant que tel, je pouvais me limiter à mettre en place les conditions de sa fonctionnalité et attendre d’autres moments pour passer en phase active de réalisation. Mais j’ai pressé un peu le pas, pour dépasser rapidement les phases des préliminaires afin d’engranger des réalisations dont les chargeurs avaient tant besoin ».

    L’œuvre humaine étant perfectible, Djigué demande le rassemblement des énergies autour des acquis pour aller de l’avant et renforcer les capacités d’intervention. D’où son appel aux opérateurs économiques à faire preuve de vigilance et de maturité pour éviter les aventures inutiles. De ce fait, il s’agit d’encourager celui qui travaille au lieu de chercher à le dérouter inutilement.

Des réalisations  en sa faveur

     Parlant de réalisations, M. Djigué se veut modeste. Cependant, il soutient que chaque jour que Dieu fait il pense et agit pour le bonheur et la prospérité des chargeurs de son pays. Et en énumère quelques-unes des actions qu’il a menées avec succès au profit du secteur privé malien.
    Ainsi, dit-il, il est bon que les Maliens sachent les actions que j’ai menées en usant de mon entregent de Président du Conseil Malien des Chargeurs pour stopper nettement le syndrome de pénurie que les cassandres du monde entier annonçait pour notre pays avec l’éclatement du conflit ivoirien en septembre 2002.

    En effet, affirme-il, 90% de nos approvisionnements transitaient par le Port Autonome d’Abidjan et il faut voir les quantités importantes de stocks de produits et marchandises bloquées sur les quais et menacés de pourriture et d’avarie. « J’ai bravé le danger pour aller tirer 1500 conteneurs, 22.000 tonnes de marchandises. A la suite de cette opération, j’ai reçu les témoignages de satisfaction et de soutien de beaucoup de chargeurs car j’ai pu sauver des risques de perte de plusieurs milliards de FCFA à mon pays. Au moment où pendant 11 mois, aucun de nos véhicules ne bougeait. Je ne m’en suis pas arrêté là car j’ai œuvré de tout mon possible pour que le corridor Bamako-Abidjan soit rouvert au trafic avec des assurances de sécurité de la partie ivoirienne. Cette intervention a fait gagner aux chargeurs de notre pays près de 2 millions FCFA par camion affrété car il n’y avait plus ni détours incertains d’aller par le Burkina ou le Ghana ni tracasseries financières dues à l’état de guerre ».

    Il a aussi mis l’accent sur le travail qu’il a abattu au niveau des ports d’approvisionnement de notre pays : Dakar, Tema, Accra, Lomé, Cotonou, Conakry, etc., en rendant fluide la circulation des marchandises dans les différents corridors. Sans oublier les actes destinés à finaliser les projets dans le temps d’où l’intérêt du choix d’un second mandat.

Les ambitions de Djigué

    Elles se résument à des projets à réaliser pour assurer l’approvisionnement de notre pays en produits de tous genres, à des conditions agréables et douces pour les opérateurs économiques. Par ce fait, le Conseil malien des Chargeurs pourra jouer pleinement son rôle dans la construction du développement national du Mali.  Et Djigué de dire : « Mes projets ne sont des idées originales et efficaces. Par exemple, nous allons procéder au dragage du Fleuve Sénégal, de Saint-Louis à Kayes, pour y faire accéder des bateaux de 10.000 à 12.000 tonnes. L’octroi au CMC d’un lot de 2000 m2 pour la construction d’un siège ; le transfert des entrepôts au CMC ; la relecture des textes instituant les prélèvements sur les marchandises pour tenir compte des prestations que le CMC fournira dorénavant; transfert de la tutelle des magasins sous douanes de Faladié et de l’Aéroport de Bamako-Sénou au CMC, entre autres ».

    En plus, il souhaite construire un port pour les petits et moyens bateaux à Ambidédji afin d’assurer la navigabilité du fleuve Sénégal jusqu’à Manantali.
    En définitif, Amadou Djigué, loin des considérations mesquines et politiciennes, veut faire du Mali un pays de transit, véritable carrefour de l’Afrique de l’Ouest chargé de recevoir et de distribuer des produits dans toute la sous-région, voire dans toute la région. Il lui reste maintenant que le soutien des uns et des autres pour qu’il puisse continuer ses œuvres gigantesques pour le bonheur des Maliens.

Boubacar Dabo

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