Election au CMC : Ousmane Babalaye Daou dans le collimateur de la justice

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En inscrivant ses partisans sur la liste électorale au delà du délai réglementaire fixé par le département de l’équipement et des transports lors de l’élection de l’assemblée consulaire du CMC, Ousmane Babalaye Daou donne l’impression de s’attirer le courroux de la section administrative de la Cour suprême du Mali. Ces élections qui se sont déroulées le mois dernier ont été contestées par l’équipe sortante conduite par Amadou Djigué.

Mais contre toute attente, Ousmane Babalaye Daou qui s’estime avoir remporté ce scrutin contre son adversaire Djigué a précipitamment mis en place son bureau, alors que le tribunal administratif par jugement n°02 du 16 mars 2007 le disqualifiait pour défaut de qualité, conformément aux dispositions de l’article 2 du décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999.

Si Babalaye Daou avait interjeté appel contre cette décision ; il reste entendu qu’il a défié la justice en mettant en place son bureau alors même que sa requête n’avait pas été examinée par cette auguste juridiction (la section administrative de la cour suprême).

Face donc à cette grave distorsion aux textes et à la justice malienne, le président sortant jure la main sur le coeur que sa victoire lui a été volée et qu’il poursuivra les actions jusqu’à ce que Babalaye et ses complices soient mis hors d’état de nuire. Pis ; Amadou Djigué décide de rester au CMC ; comme président en exercice quelque soit le prix à payer.

En outre certaines sources révèlent que la section administrative statuera sur le cas Babalaye Daou ; qui, à tout égard, apparaît comme une insulte à la justice malienne. Il faut rappeler que le premier plumitif disqualifiant Babalaye Daou de toute candidature dans la course à la présidence du CMC avait été publiquement déchiré par le président de la commission électorale en complicité avec le gouverneur du District. Une violation criarde aux textes en vigueur et particulièrement du décret n°99-426/P-RM du 29 décembre 1999 qui stipule clairement que pour être chargeur il faut être import : export ou transitaire.

Or dans le cas d’espèce Babalaye ne répond à aucun de ces critères. Comment a-t-il donc pu faire acte de candidature à fortiori ériger un burau par piloter le CMC.

La rédaction
Soir de Bamako du 13 Avril 2007

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