Quand les amis se querellent, ce sont les secrets qui en souffrent. Cette vérité semble rimer bien avec ce qui se passe actuellement dans le camp de celui qui est sorti vainqueur de l’élection au Conseil malien des chargeurs (CMC). A la faveur de brouilles entre eux, des partisans d’Ousmane Babalaye Dao seraient entrain de faire des dénonciations.rn
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Selon des informations en provenance du camp du président sortant, cent et quelques personnes seraient venues à 11h du matin pour se faire enregistrer. Amadou Djigué et partisans auraient appris cette révélation parce que ça ne plus entre les membres du camp opposé. Sans savoir la pomme de discorde entre les membres du groupe Ousmane Babalaye Dao, le fait qu’on est entrain de procéder à des dénonciations, voire des déballages arrange Djigué. Et c’est le secrétaire général du CMC qui serait du coup éclaboussé. On l’accuse, à tort ou à raison d’être mené à un complot contre le président sortant. Tout comme on accuse aussi le président de la commission d’avoir pris les mandats des personnes pour que leurs votes soient autorisés alors qu’elles ne se seraient pas présentées.
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Pour Djigué, ce faux et usage de faux doit être puni. Et les regards sont donc tournés vers le tribunal administratif devant lequel le président sortant a porté l’affaire. Pour dire que chaque jour que Dieu, on apprend des pratiques qui mettent en cause la crédibilité des élections consulaires au Conseil Malien des Chargeurs, tenues le 17 mars dernier. En effet, suite à une requête de Amadou Djigué, président sortant du CMC et candidat à sa propre succession, le Tribunal Administratif de Bamako avait annulé la candidature de Ousmane Babalaye Daou, son challenger, parce que celui-ci n’avait pas la qualité requise pour être candidat, a postiori prétendre à la présidence du CMC. Badalaye ne pouvait pas faire acte de candidature, car n’étant ni commerçant Import-Export, ni transitaire, les seuls reconnus au Mali comme chargeurs selon le décret N° 99- 426/P-RM du 29 avril 1999. Que dit ce décret ?
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Que seuls sont reconnus comme chargeurs, les commerçants Imports-Export et les transitaires. Et seules les personnes réconnues comme telles peuvent faire acte de candidature à l’élection consulaire du Conseil Malien de Chargeurs. C’est donc en connaissance de cause que le Tribunal Administratif de Bamako a annulé l’inscription du sieur Ousmane Badalaye Daou.
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Mieux encore, Badalaye fut autorisé à s’inscrire et est même parvenu à battre Amadou Djigué. Celui-ci, conscient qu’il fait l’objet d’une cabale organisée dont les initiateurs n’ont même pas pris le soins de faire en sorte que leur action s’inscrive dans la légalité, a donc introduit une requête en l’annulation des résultats du Fiasco électoral du 17 mars dernier auprès du Tribunal Administratif de Bamako. Voilà que cette juridiction n’a pas encore délibéré sur la suite à donner à la requête de Djigué, qu’Ousmane Babalaye, qui serait peut-être au-dessus de la loi au Mali, organise une réunion du CMC comme si sa victoire est déjà confirlmée. Veut-il se substituer à la loi ou s’agit-il d’une manière pour lui de noyer le poisson dans l’eau ? Peut-on contourner les lois de la république de cette manière ?
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Voilà autant de questions qui restent en suspense dans cette affaire qui a la particularité de créer une jurisprudence visant à mettre la justice malienne à génoux. Qui protège donc dans l’ombre Ousmane Babalaye Daou, pour que ce dernier convie une réunion du CMC avant même que le tribunal se prononce sur la requête de Amadou Djigué, visant l’annulation des résultats de l’élection consulaire du conseil Malien des chargeurs ?
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Barou
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ELECTION AU CONSEIL MALIEN DES TRANSPORTEURS
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La seconde victoire de Youssouf Traoré sur Moctar Théra
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Le gouvernorat du District de Bamako a servi de cadre, samedi dernier, à l’élection consulaire du conseil malien des transporteurs qui mettait aux prises Youssouf Traoré de Bani Transport et Moctar Théra de Binké Transport. Au finish, c’est le premier qui a remporté la victoire sur le second.
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On se rappelle que lors des premières élections organisées le 17 février dernier, Youssouf Traoré avait gagné. Mais Moctar Théra qui avait attaqué en justice les résulats, avait eu finalement raison, en obtenant leur annulation. Conformément à la loi, de nouvelles élections devaient être organisées dans un délai de 15 jours. Ce qui fut fait le samedi dernier. A l’issue de ces élections, trois sections étaient concernées. Il s’agit de l’international, de l’inter-urbain et de l’urbain.
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Ainsi, sur les 86 inscrits à l’international, la liste A occupée par Youssouf Traoré a obtenu 51 voix contre 31 voix à Moctar Théra qui occupe la liste B, 3 abstentions, 1 bulletin nul. A l’inter-urbain, Youssouf Traoré a obtenu 24 voix contre 16 à Moctar Théra pour 40 inscrits qui ont tous voté. Enfin à l’urbain, Youssouf Traoré a obtenu 21 voix contre 6 à Moctar Théra sur 27 inscrits qui ont tous voté.
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Après la proclamation de ces résultats, les procès verbaux signés par les assesseurs (chaque assesseur des 2 listes A.B), la victoire revient une fois de plus à Youssouf Traoré qui avait gagné les premières élections. Pour Malick Diallo, les stratégies et perpectives seront mises en place dès que le bureau du conseil Malien des transporteurs sera mis en place le 21 avril comme prévu. Sauf changement de dernière minute, Youssouf Traoré dirigera le prochain bureau du CMTR.
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Pour cela les responsables de la tendance A continuent de fêter leur joie et ont lancé un appel à la retenue, à la cohésion, à l’unité et au travail pour faire face au grand défi afin de rehausser le niveau des transporteurs maliens.
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Sadou BOCOUM
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