Désenclavement : Les populations libérées des caprices de la route Kéniéba-Faléa

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Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

Les deux actions de désenclavement réalisées ont été saluées à leur juste titre par les populations, qui n’ont cessé de remercier le Président Ibrahim Boubacar Kéita et son Gouvernement pour avoir tenu promesse. Par la voix du maire de la commune rurale de Faléa, Maley Camara, les ressortissants de cette commune qui ont réservé un accueil des grands jours au ministre Koumaré et aux membres de sa délégation ne pouvaient cacher leur joie, combien inestimable.

Confiés à la Cellule des Travaux Routiers d’Urgence (CETRU), les travaux d’aménagement du Quai-bac et de la route Kéniéba-Faléa rentrent parfaitement dans le cadre du Programme de désenclavement en matière d’infrastructures routières ; le Gouvernement de la République du Mali à travers le ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a mis en place une stratégie de désenclavement intérieur et extérieur en vue de la relance des activités dans les secteurs du transport routier, de l’agriculture, de la culture, du commerce et d’autres axes de développement économique et social.

En effet, disposant de terres riches sur le plan agricole, la commune rurale de Faléa, située à la frontière entre le Mali et la Guinée d’une part et entre le Mali et le Sénégal d’autre part, est reconnue comme étant l’une des principales localités productrices d’orange et de fonio dans le cercle de Kéniéba. Mais à cause de son enclavement, ces productions locales n’étaient pas valorisées. C’est pourquoi, le maire de la commune rurale, Maley Camara, tout en adressant le remerciement et la reconnaissance des populations au Président de la République, a confié que la promesse faite par le Président IBK lors de la campagne présidentielle de 2013, a été positivée par l’aménagement de la route Kéniéba-Faléa, l’aménagement du quai-bac et la mise à eau du bac sur le fleuve Falémé, permettant ainsi de libérer les populations de la commune rurale qui s’estiment heureuses d’être comptées désormais parmi les fils du grand Mali.

Les deux projets réalisés ouvrent ainsi les portes de Faléa aux autres communes riveraines de la route nationale 2 (corridor sud de Bamako-Dakar).

« La CETRU, si elle n’existait pas, il fallait obligatoirement la créer…»

Au Mali, l’on peut désormais compter avec nos compétences nationales en matière d’aménagement de réhabilitation et de construction des routes. En effet, ayant en charge l’exécution des travaux de ces deux chantiers, à savoir : l’aménagement de la route Kéniéba-Faléa (85km) et l’aménagement du Quai-bac. La Cellule des Travaux Routiers d’Urgence (une structure relevant du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement) a dû batailler dur pour relever ces deux gros défis, avec seulement une petite enveloppe de 304.184.375FCFA. Mais il faut dire que d’’autres entreprises avaient évalué les mêmes travaux (d’aménagement) à plus 500 millions de FCFA. Comprenez donc…

Contre toute attente, l’équipe de Moustapha Sissoko, avec cette petite enveloppe, est parvenue à donner de la joie aux populations de Faléa, chef lieu de la commune du même nom. Le premier conseiller du chef de village a montré à ses visiteurs, les deux salles de classe où le Premier ministre Modibo Kéita a enseigné les primaires durant les années 1960 à 1962.

« La route, tout en demeurant un facteur de désenclavement, constitue le vrai pan de tout développement : économique, social, agricole, culturel, sportif, commercial, etc.»

Facteur de développement, la route permet de favoriser le développement économique et social des zones traversées, tout en permettant de réduire le coût du transport, notamment celui des productions locales, elle contribue largement à l’amélioration du cadre de vie des populations bénéficiaires. Dans le cas spécifique de Faléa, Moussa Sissoko, le premier conseiller du chef de village dans un témoignage a confié que la construction de la route Faléa-Kéniéba, sera d’un grand apport dans l’amélioration des échanges entre les populations de leur commune et celles des zones voisines de la Guinée Conakry et du Sénégal.

Quant au président du collectif communal des jeunes, Mamadou Camara, il a indiqué que le Bac dont la commune vient de bénéficier permettra de désenclaver et de favoriser du coup la promotion de leurs productions agricoles locales : orange, fonio, papaye et autres. Les populations de Faléa ont profité de l’arrivée du ministre Mamadou HachimKoumaré pour émettre une nouvelle doléance qui a trait au prolongement de la route du chef-lieu de la commune rurale de Faléa à la frontière guinéenne.

Il faut confier qu’au cours de ces visites, le ministre Koumaré a échangé avec les autorités locales de Kéniéba sur certains points clés de développement. Le cas de la pénétrante (la route qui pénètre dans la ville) a été évoqué par le maire de Kéniéba. Les autorités locales ont souhaité un effort de plus, de la part du Président IBK, pour que l’intérieur de la ville de Kéniéba puisse bénéficier des bitumes comme c’est le cas dans d’autres localités du Mali. Le ministre Koumaré a fait la promesse aux populations de Faléa, avec à leur tête le maire Maley Camara, que le message sera porté au haut niveau.

Par ailleurs, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a eu des échanges avec l’entreprise Papillon, implantée dans la zone, en train de s’affairer pour produire de l’uranium. Se disant prête à apporter sa contribution dans l’aménagement de la route Kéniéba-Faléa, l’entreprise Papillon, par la voix de son Président directeur général, serait dans les dispositions de commencer les travaux du tronçon qui relie Fadougou à Faléa, dans les tout prochains jours.

Correspondance  particulière

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