Le déménagement des étudiants de l’Institut National des Arts (INA) vers la zone aéroportuaire pose des défis en matière de transport. Les étudiants demandent aux autorités la mise à disposition de bus pour assurer leur transport.
Le déménagement de l’INA dans la zone aéroportuaire, avec de nouveaux bâtiments flambant neufs, a été salué par les étudiants, les professeurs et les parents d’élèves. La construction a été réalisée dans le but d’améliorer les conditions d’étude des étudiants. Les nouvelles installations offrent des équipements modernes et bien adaptés, ce qui améliore l’environnement d’apprentissage. Cependant, un autre problème crucial se pose aux étudiants : celui du transport.
Située en dehors des principaux axes de transport en commun, l’accès à l’INA pour les milliers d’étudiants est un enjeu majeur. La zone n’est pas dotée de moyens de transport adéquats, comme des arrêts de bus à proximité. Si les étudiants doivent utiliser des taxis ou d’autres moyens de transport privés pour se rendre à leur école, cela peut entraîner des coûts supplémentaires significatifs.
Demande de navettes pour étudiants
Pour résoudre ces problèmes, il pourrait être nécessaire de mettre en place des solutions de transport alternatives. La mise en place de services de transport en commun spécialement dédiés aux étudiants, tels que des bus de navette, pourrait être une solution efficace. Ces bus pourraient fonctionner selon un horaire régulier, offrant aux étudiants une option pratique et fiable.
Collaboration et financement nécessaires
Approchés, plusieurs étudiants espèrent beaucoup sur l’acquisition de bus pour la rentrée prochaine. « Nous demandons aux autorités du pays de penser à nous doter de nouveaux bus comme c’est le cas pour les universités. Cela pourrait nous faciliter les choses. Ici, on est nombreux à venir par Sotrama. Ces Sotramas s’arrêtent au terminus de Kalabancoura », a expliqué un étudiant.
La mise en place de tels services nécessiterait une collaboration entre les autorités gouvernementales, les responsables de l’INA et les entreprises de transport. Des ressources financières seraient également nécessaires pour financer ces initiatives. En reconnaissant l’importance de faciliter l’accès à l’éducation pour tous les étudiants, l’État pourrait prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins de transport des étudiants de l’INA dans leur nouveau lieu de résidence à la zone aéroportuaire.
Mohamed Guindo