Dakar-Bamako ferroviaire : Les cheminots en colère contre IBK pour de fausses promesses

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Les travailleurs au cours d'une assemblée générale (photo archives)

En vue de sauver le chemin fer Bamako-Dakar, le Groupement des Syndicats et Associations des Cheminots du Mali (GSACM) a organisé, le mardi 17 avril 2018 dans la cour de la gare ferroviaire, un point de presse. L’objet de ce point de presse était d’expliquer aux medias la situation des salaires des travailleurs de Dakar-Bamako ferroviaire  et la relance de l’activité  de chemin de fer sur axe Dakar-Bamako. La conférence a été animée par Mahamane Thienta, coordinateur du groupement  des Syndicats. Il avait à ses côtés Bolidiandian Keita, président de corporation des conducteurs de train du Mali et Modibo Sidibé, membre du groupement ainsi que plusieurs autres personnalités.

Le groupement des syndicats et associations des cheminots du Mali comprend : Sytrail-UNTM, Sytrail-CSTM,  la corporation des conducteurs de trains du Mali, le collectif des cadres, le force ouvrière, la corporation des agents voie et bâtiment, le chef de sécurité, les aiguilleurs, le pool des chauffeurs, les surveillants et le personnel de la santé.

Le chemin de fer traverse les pires moments de son existence. Tout cela est dû aux mauvaises politiques de l’Etat  sur la gestion du chemin de fer. La surprise des chemins fut grande lorsque le Ministre des finances du Mali indique dans ses lettres l’inexistence de crédit budgétaire et demande à ce que les ressources de la société prennent en charge les dits salaires. Sachant bien que la société n’a à ce jour qu’une seule locomotive non fiable pour une recette en moyenne mensuelle du train qui est de 29 millions de F CFA environs pour des charges liées à sa circulation de 15 millions en carburant, tandis que la masse salariale des travailleurs maliens s’élève à 180 millions de F CFA, a expliqué M. Thienta.

Selon Mahamane Thienta, les lettres du ministre des Finances du Mali pour le refus de prendre en charge les salaires des cheminots sont insensés. Car, dit-il, il fait fi des différentes recommandations et engagements des ministres des transports  et des finances des deux pays. Alors qu’au même moment, le ministre sénégalais de l’Economie autorisait à titre exceptionnel la prise en charge des salaires des agents sénégalais jusqu’au 30 juin 2018.

Aux dires du président de la coordination du groupement des syndicats, Mahamane Thienta,  la société ferroviaire a fait 15 ans sans acheter une pièce de rechange alors que les trains voyageaient nuit et jour. Il a poursuivi en disant que l’Etat a le devoir notamment à travers le Ministère  des Finances de prendre ses responsabilités et toutes ses responsabilités en honorant ses engagements binationaux et surtout payer régulièrement les salaires et préserver les emplois des travailleurs.

Le communiqué verbal du conseil des ministres en date du 31 mai 2017, selon le président de la coordination du groupement des syndicats, promettait une aide budgétaire de 4 milliards 600 millions de F CFA pour  le service voyageur qui n’a pas été honoré au moment où le train voyageur circule avec une seule locomotive et « lequel train nous n’avons  même pas les moyens pour de secourir les passagers en cas de détresse ou panne».

« Nous disons au Ministre que nous sommes des Maliens au même titre que ceux de Kidal Tombouctou, Taoudéni, Aguellogue ou Gao. Nous  ne voulons pas battre le pavé «  le Mali a besoin de paix, de stabilité et de dialogue », a déclaré M. Thienta. Avant de dire que « nous avons demandé depuis le 07 mars 2018 une audience auprès du Premier ministre et  des ministres des Finances et Transports, mais en vain ». Il a déploré leurs conditions en disant  que « nous voilà à nouveau dans l’indifférence totale de 3 mois sans salaire contrairement à nos camarades du Sénégal payés régulièrement ».

Vu tous ceux  qui précédent, le groupement des syndicats exige : le payement des salaires de février-mars 2018 avant le 27 avril 2018 ; la prise en charge des salaires par l’Etat du Mali jusqu’à la mise en œuvre du nouveau schéma institutionnel ; le payement des indemnités de départ des agents à la retraite de 2017 ; l’acquisition d’outil de production ( locomotives, wagons, et la réhabilitation de la voie et tenir de toute urgence la réunion du comité inter-Etat.

Pour finir, il dira que «  nous prenons à témoins le peuple du Mali et particulièrement la population de la région de Kayes et toutes les villes et villages riverains des rails que si  des dispositions urgentes et concrètes ne sont pas prises, nous prendront toutes nos responsabilités ».

Mamadou DOLO

dolo@journalinfosept.com

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3 COMMENTAIRES

  1. Depuis la création du Chemin de Fer Bamako-Dakar jusqu’à nos jour, cette Entreprise ne s’est pas développée. De Dakar à Bamako, le réseau de chemin de Fer n’est pas allé plus loin que Bamako. L’ETAT Malien n’a jamais les moyens de quoi que ce soit, dans quel que domaine que ce soit. Comment un pays se développer dans ce cas… ?
    Le Personnel Malien du Chemin de Fer, tout comme son Homologue du SENEGAL ne se contentent que de la gestion pépère de ce que le Colonisateur nous a légué. Rien de plus, rien de moyen. Ou plutôt rien de plus seulement, devrais-je dire. Car l’acquis qu’on gère mal, se délabre d’années en années…
    On n’a pas créé ce que le Colon ne nous a pas laissé. Et nous n’avons pas pu, pas su entretenir et développer ce que le Colon a bien voulu nous laisser…
    Penser relier tous les Chef-lieu de Régions, de Cercles et d’Arrondissements du MALI est considéré comme une utopie de Maliens qui ont vécu ou vivent en Europe et dans d’autres pays développés.
    Notre Président va au RWANDA, il est émerveillé devant la beauté et la propreté de la Capitale de ce pays. On est tenté de se demander… Qu’est ce qui l’empêche de faire autant chez lui dans son pays… ?
    Les Maliens qui voyagent et les Maliens résidents à l’extérieur…, parce que ils rêvent de voir leur pays d’origine se développer comme les autres pays dans lesquels les Maliens migrent pour nourrir leurs familles et pour une meilleur qualité de vie, demandent aux Gouvernants Maliens de tout simplement faire mieux que la gestion pépère de ce que les Colons ont laissé … C’est farfelu ça… ?
    L’on aimerait voir des Investisseurs venir dans notre pays, prendre des risques. Mais quand on voit l’état de l’acquis que nous gérons si mal, quels investisseurs voudront prendre des risques pour venir investir chez nous. On voit seulement les Entrepreneurs étrangers qui viennent acheter nos matières premières pour aller les transformer chez eux. Ce qui ne crée pas d’emplois ni de richesses chez nous… Comment se développer dans ces conditions… ?
    L’on aimerait voir les Investisseurs investir chez nous dans l’exploration et l’exploitation de notre Pétrole… Investir pour le désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, avec le Chemin de Fer. Un réseau de Chemins de Fer qui relirait entre eux, tous les Chefs-lieu de Régions, de Cercles et d’Arrondissements du MALI. Cela créerait aussi des emplois et nos Enfants migreront moins…
    Mais bon…, on a le droit de rêver, non… ?

  2. Depuis la création du Chemin de Fer Bamako-Dakar jusqu’à nos jour, cette Entreprise ne s’est pas développée. De Dakar à Bamako, le réseau de chemin de Fer n’est pas allé plus loin que Bamako. L’ETAT Malien n’a jamais les moyens de que ce soit, dans quel que domaine que ce soit. Comment un pays se développer dans ce cas… ?
    Le Personnel Malien du Chemin de Fer, tout comme son Homologue du SENEGAL ne se contentent que de la gestion pépère de ce que le Colonisateur nous a légué. Rien de plus, rien de moyen. Ou plutôt rien de plus seulement, devrais-je dire. Car l’acquis qu’on gère mal, se délabre d’années en années…
    On n’a pas créé ce que le Colon ne nous a pas laissé. Et nous n’avons pas pu, pas su entretenir et développer ce que le Colon a bien voulu nous laisser…
    Penser relier tous les Chef-lieu de Régions, de Cercles et d’Arrondissements du MALI est considéré comme une utopie de Maliens qui ont vécu ou vivent en Europe et dans d’autres pays développés.

    Notre Président va au RWANDA, il est émerveillé devant la beauté et la propreté de la Capitale de ce pays. On est tenté de se demander… Qu’est ce qui l’empêche de faire autant chez lui dans son pays… ?
    Les Maliens qui voyagent et les Maliens résidents à l’extérieur…, parce que ils rêvent de voir leur pays d’origine se développer comme les autres pays dans lesquels les Maliens migrent pour nourrir leurs familles et pour une meilleur qualité de vie, demandent aux Gouvernants Maliens de tout simplement de faire mieux que la gestion pépère de ce que les Colons ont laissé … C’est farfelu ça… ?

    L’on aimerait voir des Investisseurs venir dans notre pays, prendre des risques. Mais quand on voit l’état de l’acquis que nous gérons si mal, quels investisseurs voudront prendre des risques pour venir investir chez nous. On voit seulement les Entrepreneurs étrangers qui viennent acheter nos matières premières pour aller les transformer chez eux. Ce qui ne crée pas d’emplois ni de richesses chez nous… Comment se développer dans ces conditions… ?
    L’on aimerait voir les Investisseurs investir chez nous dans l’exploration et l’exploitation de notre Pétrole… Investir pour le désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, avec le Chemin de Fer. Un réseau de Chemins de Fer qui relirait entre eux, tous les Chefs-lieu de Régions, de Cercles et d’Arrondissements du MALI. Cela créerait aussi des emplois et nos Enfants migreront moins…
    Mais bon…, on a le droit de rêver, non… ?

  3. Le journalisme de rue. On attend une partie sans écouter l’autre on fait un article minable qui n’a aucun sens. Quand maliens a besoins d’argent il dit tout pour se faire passer pour la victime. Il faut que le ministre des transport et des finances donnent leur point de vue afin que l’on situé su ce qui se passe réellement dans cette structure.

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