La majorité des bureaux de transit présumés plaignants persistent et signent : ils n’ont, à aucun moment, mandaté un avocat pour défendre leurs intérêts dans l’affaire des faux documents douaniers ayant servi à l’établissement des cartes grises et par delà, les plaques d’immatriculations pour véhicules. Par conséquent, ils viennent d’intenter une action contre l’avocat qui a entamé les démarches pour ce faire.
L’affaire a fait grand bruit et était en phase de s’éteindre n’eut été ce rebondissement spectaculaire. Plus de 300 véhicules ont été saisis sur la base de fausses procédures dans l’établissement des documents de dédouanement. Les séries concernées sont les « Q », « R » et « P » dans une certaine mesure. Des investigations minutieuses diligentées par la Division Enquêtes et Recherche permettront vite de faire avancer le dossier même si, au stade préliminaire des enquêtes rien ne permettait de désigner un quelconque coupable. Mais les choses prirent une autre tournure dès le moment où le Pôle Economique et Financier se saisit de l’affaire. A l’heure actuelle, seule la responsabilité du Bureau des Maliens de l’Extérieur et des Exonérations a été retenue par les limiers du Pôle Economique et Financier.
Entre temps, des Bureaux de Transit avaient à leur tour, esté la Douane en Justice arguant que sa seule responsabilité était engagée. Un cabinet d’avocat avait été commis pour ce faire et une plainte en bonne et due forme introduite auprès du Tribunal de la Commune VI. Mais coup de théâtre : ces transitaires, du moins, les véritables responsables de ces bureaux soit disant plaignants, se désolidarisent non seulement de la Plainte mais intentent en outre un procès contre leur présumé Avocat. Qui a donc « donné ordre de tirer » ? L’Avocat de son propre chef ou certains agents des bureaux de transit à l’insu des véritables décideurs ? La seconde hypothèse semble être la bonne même si le péché par naïveté du Cabinet d’Avocat reste entier. Les chefs des bureaux de transit, en tout état de cause, jurent de faire toute la lumière sur cette nouvelle affaire. A l’issue de l’action qu’il viennent d’intenter contre leur présumé conseil, ils espèrent très logiquement se laver de tout soupçon et demander éventuellement réparation pour les préjudices causés à leurs services respectifs.
B.S. Diarra
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