Corridor Bamako-Bougouni-Sikasso : Le ministre Mamadou Hachim Koumaré en croisade contre les tracasseries routières

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Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

C’était en présence du ministre de l’Equipement et des transports Mamadou Hachim Koumaré, le chef de Cabinet Abdoulaye Yaya Seck et le Directeur général de l’INFET Mohamed Salia Maïga.

L’objectif affiché par le département est de mettre un terme aux tracasseries que subissent les transporteurs sur nos différents réseaux routiers principalement ceux de Bamako, Bougouni et Sikasso couramment utilisés par les gros porteurs. C’est pourquoi l’Infet a été choisi pour abriter cette formation en vue d’outiller les acteurs qui interviennent dans les milieux des transports. Ainsi dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional de facilitation des transports et du transit en Afrique de l’ouest ( PRFTTAO) dont le financement est assuré par le gouvernement et la banque mondiale, dix sessions de formation seront organisées prochainement dans les localités de Bamako, Bougouni et Sikasso. Cela à l’intention des transporteurs, des conducteurs routiers et des agents des services publics en charge du contrôle routier.

Il est à préciser que la lutte contre les tracasseries sur nos corridors routiers est un sujet beaucoup plus complexe qui préoccupe tous les intervenants de la chaine logistique. Le ministre de l’équipement  et des transporteurs, Mamadou Hachim Koumaré, qui en a largement conscience, a cru bon de rappeler que malgré  ” les efforts déployés par le gouvernement avec l’appui des partenaires techniques et financiers pour sensibiliser les acteurs, il est regrettable de constater la persistance des tracasseries et des perceptions illicites sur les réseaux routiers “. Ces pratiques, dit-il, résultent de plusieurs facteurs dont l’un des plus essentiels reste la méconnaissance des textes législatifs et règlementaires nationaux et communautaires.

Il s’agit, en effet, à travers les différentes sessions de formation d’engager des échanges interactifs entre acteurs routiers à travers l’information et la sensibilisation des transporteurs, conducteurs routiers et agents d’administrations sur leurs droits et obligations en matière de contrôle routier, mais aussi sur la réduction des tracasseries lors des contrôles. S’y ajoute l’application en toute sécurité de la convention sur le transit routier inter-états (TRIE) et celle sur le transport inter-Etat (TIE) sur le corridor Bamako-Sikasso-Ouagadougou-Tema.

A. DIARRA

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Il n'est vraiment pas trop tard pour bien faire , mais ces ateliers sont des reservoirs de dilapidation de l'argent du contribuable , ils ne servent absolument à rien .Tant que nous avons des inconscients , des detrousseurs d 'honnetes gens qui font le controle , la population , je dirais les pauvres voyageurs seront toujours l'objet de tracasseries multiples et multiformes .A tout barrages , il faut payer , des chauffeurs , aux voyageurs et souvent pour rien , la police , la gendarmerie , la douane et meme les militaires qui sont sensés escortés les voyageurs , se font payé sans assurés le'escorte pour laquelle ils ont étés payés .La solution ,les faire degagé et les envoyé au nord mali pour qu'il sache combien nos freres qui defendent la republique vivent du minimum et ont un coeur gros comme ça .
    Ma petite contribution pour un retour des valeurs d'une police , d'une gendarmerie ,et d'une douane republicaine c'est àdire au service de la nation

  2. Les tracasseries doivent cessés pour les gros porteurs comme ça se passe dans les autres pays de l'espace UEMOA, mais pour les transports en communs, les passagers sont souvent traités de façon inhumaine. Donc qu'on veille surtout à ça.

  3. 😈 ,qu’il veille aussi que plus personne ne s’assoie sur les bidons durant tout ses parcourt ,car il y vas de la vie des usages , 🙄 🙄 🙄 ❓ ❓ ❓

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