Corridor Bamako-Abidjan : Les efforts du Président Babalaye qui soulagent les chargeurs

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Ousmane Babalaye Dao
Ousmane Babalaye Dao président CMC

Le port Autonome d’Abidjan (PAA) constitue l’un des plus importants ports de desserte de notre pays, à cause de l’importance du flux sur le corridor. Mais c’était aussi le corridor où, les Maliens rencontraient le plus de problèmes. Aujourd’hui, cela ressemble à un mauvais souvenir car l’actuel président du CMC, Ousmane Babalaye Daou, et son équipe aux lendemains de leurs élections ont décidé d’en faire une priorité.

A l’époque, la situation sur le corridor n’était point reluisante, malgré les nombreux efforts de Amadou Djigué, le président sortant. Chaque camion, chaque véhicule qui quittait le territoire ivoirien payait 150 000 F Cfa. Avec la crise ivoirienne, Babalaye et son équipe ont négocié avec les Forces Nouvelles pour ramener les frais à 100 000 f Cfa par camion ; car ces frais en réalité sont des faux frais que les chargeurs payaient.

Après, il y a eu la crise post électorale en Côte d’Ivoire en 2011 où 60 000 tonnes de marchandises diverses avoisinant les 60 milliards de nos francs en valeur dormaient dans les ports ivoiriens. Il fallait absolument les évacuer malgré la guerre. C’est ainsi que dans chaque véhicule on mettait une personne qui payait poste par poste. Pour faire sortir les marchandises, certains passaient par le Ghana. C’est ici, que le représentant des chargeurs maliens à Abidjan, M. Magassa a sorti le grand jeu, car c’est 60 milliards de marchandises qui sont financées par le système bancaire qu’il faut sauver. La faillite bancaire  a alors été évitée de justesse.

Après la normalisation, le bureau du CMC n’a pas lâché prise, il a engagé d’autres négociations avec les nouvelles autorités. Ces négociations ont permis de ramener les frais à 12 500 F Cfa. Ce qui constitue un grand soulagement pour le monde des chargeurs.

En plus du corridor Bamako-Abidjan, plusieurs autres dessertes ont été allégées, car le Président Babalaye et son équipe sont convaincus que notre continentalité est un atout majeur qu’on peut exploiter en luttant contre les tracasseries sur les corridors de transport terrestres, en négociant des tarifs de transports avantageux, en réalisant des conditions favorables d’entreposage et des délais de franchise acceptables pour le pays sans littoral qu’est le Mali. Le bureau actuel n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, il espère bien pouvoir finaliser les nombreux projets et perspectives ouverts pour le bonheur des chargeurs maliens.

Harber MAIGA

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