Coordination Nationale des Transporteurs Routiers: Les responsables dénoncent

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Afin de bien coordonner leurs activités et mieux organiser le secteur, la Coordination Nationale des Transporteur Routiers (CNTR) a organisé une concertation dans l’enceinte de l’ancien Conseil National du Patronat Du Mali (CNPM). C’était le 17 Novembre dernier.

La cérémonie a enregistré la présence de M. Adama Coulibaly président de la CNTR, M. Baba Coulibaly président de Fenagroupe, Mme Fati Camara présidence de SCTR et plusieurs autres personnalités.

L’objectif de cette concertation était d’informer les Autorités maliens et le CMTR des difficultés que connaissent les transporteurs.

Pour M. Adama Coulibaly, le secteur du transport est aujourd’hui confronté à l’énormes problèmes. Il s’agit entre autre, du manque d’organisation, l’existence de textes réglementaire non adoptés, la dégradation des prix de transport, la tracasserie routière et la non vulgarisation des textes communautaires etc… A cela s’ajoute aussi l’augmentation alarmante du prix des carburants.

« L’Etat ne fait que nous imposer des taxes et, malgré tout ces faits le prix du transport ne change pas. Et pourtant, les marchandises importées par les transporteurs changent de prix. Le commerçant trouve toujours son compte, mais, c’est le transporteur qui est le grand perdant .»

Face à cette situation, nous avons jugé nécessaire d’appeler tous les membres du bureau de la coordination y compris les régionaux pour la tenue de la concertation et enfin de trouver une solution. En ce qui concerne le transport des balles de coton vers Abidjan, les transporteurs ont payé lourds tribus pour la CMDT. Au compte de la CMDT, les transporteurs ont transporté les balles de coton de la CMDT pendant trois ans et à perte. A cela s’ajoute aussi la perte des matériels en Abidjan suite à des bombardements, il y en a des transporteurs qui ont perdu leurs camions. Malgré tout ça, les transporteurs ne trouvent pas des bagages pour le retour, a déploré M. Coulibaly.

Tous les commerçants imports ont payé leurs camions pour faire un transport pour compte propre. Alors qu’il n’y a pas un texte qui régit ce cas précis. Nous constatons qu’actuellement ses importateurs (transporteurs pour compte propre) quand ils amènent leurs camions, ils prennent une partie de leurs frets. Sachant qu’ils ne peuvent pas transporter tous les frets ensemble. Ils font un second tour pour le reste. Ou soit, ils  négocient avec les transporteurs à prix dérisoire. Alors que même pour prendre leurs frets, les transporteurs sont obligés de payer cent mille franc de commission au compte du port d’Abidjan. Cette pratique anormale a été signalée pendant des années à l’Etat. Mais en vain, il n’y a pas eu de solution, a expliqué M. Coulibaly.

 

Mamadou D. Dolo   

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