Coopération Mali/Chine : Des mémorandums d’entente signés pour plusieurs infrastructures routières et ferroviaires

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Gl Abdoulaye Koumare
Ministre de Equipement et des Transports, Abdoulaye Koumare

Le Gouvernement du Mali représenté par le Ministre de l’Equipement et des Transports, le Général Abdoulaye Koumaré et la République Populaire de Chine, à travers la China Railway Construction Corporation International (CRCCI) et le China Dalian International Coopération Group Holding, ont signé, le vendredi 7 mars dernier, dans les locaux du ministère de l’Equipement et des Transports, des mémorandums d’entente portant sur l’aménagement en 2X2 voies de la RN7 reliant Sikasso-Zégoua-Frontière de la Côte d’Ivoire, d’une part et d’autre part de la construction et le bitumage de la section Kangaba-Dioulafoundo, environ 52km et de la route Bamako-Kangaba-Dioulafoundo.

 

 

 

Le premier document signé est relatif à l’aménagement de la route nationale N°7 joignant Sikasso-Zégoua-frontière de la Côte d’Ivoire, longue d’environ 112 km. Au terme de l’accord, cette route d’importance capitale dans le trafic routier vers la Côte d’Ivoire, devrait être aménagée en 2X2 voies. La construction de la RN7 en 2X2 voies rendra davantage plus fluide la circulation entre le Mali et la Côte d’Ivoire d’une part et d’autre part elle permettra à notre pays d’accéder facilement au port d’Abidjan.

 

 

 

Toujours dans le but de désenclaver notre pays, un autre mémorandum d’entente signé, entre le Directeur général Afrique de la China Dalian International Coopération Group Holding (CDIG) et le Ministre malien de l’Equipement et des Transports, porte sur la construction et le bitumage de la section de la route Kangaba-Dioulafoundo, environ 52km et de Bamako-Kangaba-Dioulafoundo. Là aussi, la construction de ces routes devrait permettre d’améliorer l’approvisionnement de notre pays, surtout du côté de la Guinée Conakry.

 

 

 

Convaincu que dans un passé non lointain, le port d’Abidjan était le plus important pour l’approvisionnement du Mali, le Ministre de l’Equipement et des Transports Koumaré a souligné qu’il va de soi que la RN7 conforme aux normes CEDEAO dans le cadre du transport terrestre. C’est pourquoi, il s’est battu pour obtenir la signature de ces différents mémorandums d’entente. Car, a-t-il expliqué, notre pays de part sa position de nation sans littoral le rend tributaire vis-à-vis de l’extérieur quant à l’acheminement de ses produits d’exportation et d’importation. Avant de souligner que cette position, «on le sait gène énormément nos systèmes d’approvisionnement tout en étant un frein au développement économique de notre pays».

 

 

 

Pour le Général Abdoulaye Koumaré, «le développement et l’entretien des infrastructures de transport en général et des routes en particulier sont des volets retenus en toute priorité par le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta. La réalisation de tels projets résoudra à n’en pas douter et cela de façon efficace et durable la problématique du secteur des transports routiers, par l’amélioration des conditions de circulation, tout en favorisant une meilleure relance économique de notre pays».

 

 

 

Ce qui explique, selon le ministre, la priorité accordée à ces volets par son département, selon les lignes directrices du Président de la république et du Premier ministre. Ainsi donc, il a entrepris des démarches auprès de partenaires techniques, lesquelles ont abouti à la signature de ces mémorandums d’entente.

 

 

De son côté le Directeur général Afrique de China Railway Construction Corporation International, Chang Xuehui, la signature de ces mémorandums entre sa société et le ministère de l’Equipement et des Transports est le témoignage éloquent de l’excellence de la vieille coopération sino-malienne.

 

 

 

Chang Xuehui a aussi profité de cette occasion pour remercier le ministre Koumaré et le Gouvernement du Mali, pour avoir choisi sa société comme maître d’œuvre pour la réalisation de ces projets porteurs. Avant d’ajouter que la CDIG s’engage à fournir un service de qualité pour satisfaire les besoins exprimés par l’Etat malien. C’est pour cette raison qu’il a sollicité du Gouvernement du Mali, à travers le ministère de l’Equipement et des Transports, la mise à sa disposition d’un dossier complet comprenant toutes les informations disponibles pour faciliter la faisabilité technique et financière de ces projets. Il a également souhaité avoir des données sur l’étude environnementale ainsi que des données socio-économiques dans les quinze jours qui suivront la signature de ces mémorandums d’entente.

 

 

Chang Xuehui s’est dit prêt à ouvrir des portes d’entrée pour notre pays au cas où les projets nécessiteront des demandes de financement auprès de la République Populaire de Chine. Dans cette optique, s’est engagé à présenter à l’Etat du Mali une offre technique et financière 180 jours après la réception des dossiers de renseignements techniques.

Zao Ahmed Bamba

 

Chargé de Communication MET

 

De matériels roulants pour le chemin de fer…

Le ministre de l’Equipement et des Transports, le Général Abdoulaye Koumaré et le Directeur général Afrique de CRCCI (Chine) ont signé deux mémorandums d’entente portant respectivement sur la fourniture de matériels roulants et leur installation pour le chemin de Fer Bamako-Dakar.

 

 

Les signatures de ces mémorandums d’entente se sont déroulées en présence des représentants des acteurs concernés parmi lesquels, le président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), le directeur national des transports, et des travailleurs du ministère de l’Equipement et des Transports, ainsi que Me Meyer François, l’Avocat de l’Etat du Mali.

 

 

Dans son intervention, le ministre de l’équipement et des transports a indiqué de manière à résoudre de façon efficace et durable la problématique du secteur des transports, le Gouvernement du Mali, a conçu et mis en œuvre un ambitieux programme de construction et de réhabilitation d’infrastructures et d’équipements de transport. Pour lui, cette démarche est axée sur la promotion, la modernisation de ses infrastructures en créant des ports secs, afin de mieux rationaliser et d’optimiser des zones de logistiques notamment de conteneurisation en vue de favoriser le transport, de garantir la conservation et le dégroupement des marchandises sur le territoire et également dans le but d’améliorer la diffusion des marchandises et d’éviter l’engorgement des zones d’entreposage, en général, tout en assurant la préservation de l’environnement.

 

 

C’est pourquoi, il a fait savoir que le Ministère de l’Equipement et des Transports du Mali envisage de réaliser des projets de construction de ports secs dans les villes telles que : Kayes, Sikasso, Gao, Kouremalé et Gogui, pour faciliter la conteneurisation et la conservation des marchandises.

 

 

 

Le ministre Koumaré, évoquant l’équipement du chemin de Fer, dira qu’afin de compléter les travaux confiés à la Société CRCCI, l’Etat du Mali, à travers son département, a confié à cette même société le soin de trouver le meilleur matériel roulant en corrélation avec la réhabilitation de la ligne Bamako-Dakar.

Il dira que le but de ce mémorandum d’entente qui vient d’être signé vise à formaliser la relation de partenariat entre le ministère de l’Equipement et des Transports et la Société CRCCI pour la mise en œuvre dudit projet. Ce choix, selon le Ministre Koumaré, est une volonté du Président de la République qui se fonde sur l’ouverture de plusieurs corridors d’approvisionnement de notre pays en produits de premières nécessités.

Pour sa part, le Directeur général Afrique de China Railway Construction Corporation International dira que les liens de partenariat et de coopération qui unissent la Chine et le Mali sont excellents. En témoigne, a-t-il ajouté, la présence de la République Populaire de Chine au côté du Mali depuis les premières années de l’indépendance de notre pays.

Zao Ahmed Bamba

Chargé Communication MET

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2 COMMENTAIRES

  1. L’orientation du Ministere des Transports,pour une premiere phase, est
    bonne.Cependant,en ce qui concerne tous ces modes de transport regional,le Mali doit coordonner ses activites avec les pays voisins:
    la Guinee,la Cote d’Ivoire et le Senegal,l’objectif etant de maximiser
    le rendement sur chaque troncon.L’equipement du chemin de fer Dakar /Bamako en materiel de transport doit etre mene en harmonie avec la restauration de la voie ferree.Il faut eviter de politiser le probleme de transport.C’est un probleme de cout de revient par Km.
    Il ne faut pas aussi mettre en parallele chemin de fer et route.Le chemin de fer est un moyen de transport lourd pour l’exploitation et la valorisation des ressources naturelles du pays.Le chemin de fer dans le couloir du Fleuve Senegal est le nerf de la guerre.Il servira aux deux pays a exploiter le plus tot possible les sites de minerai de fer et bauxite du bassin.Toutes ces activites se situent dans les perspectives de developpement a long terme du Mali et des pays membres de l’OMVS.Puisque nous sommes un pays pauvre en ce qui concerne les possibilites d’investissement,mais un pays riche quant a la disponibilite en ressources naturelles,utilisons ces ressources pour financer nos projets prioritaires.La strategie est d’effectuer la premiere transformation de ces ressources au mali pour accroitre la valeur ajoute (les demi-Produits).Si nous ratons ce tournant,nous nous engagerons dans un chemin long et risque du developpement.

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