À défaut d’une autre candidature, seul le mandataire de la liste A, Ousmane Babalaye Dao, a été porté à la tête du Conseil malien des chargeurs. Idem pour Youssouf Traoré qui est plébiscité pour un nouveau mandat à la direction du Conseil malien des transporteurs routiers. Selon des observateurs, les incidents qui ont émaillé le processus électoral sont de nature à jouer sur la légitimé des nouveaux dirigeants.
Pour ce qui est de l’élection au Cmc, deux listes devraient s’affronter. Mais, au regard des dysfonctionnements mentionnés par la liste B défendue par Souleymane Traoré, Ousmane Babalaye Daou était le seul candidat au vote. Et la requête déposée auprès du tribunal n’a été pas prise en compte. Cependant, les membres de cette liste entendent se battre pour avoir gain de cause. Selon eux, des irrégularités sont commises par la Commission d’organisation et jouent sur la crédibilité du processus de renouvellement du Conseil malien des chargeurs. Au nombre des erreurs constatées, il y a l’enregistrement des électeurs. Pis, certaines personnes enregistrées ne remplissent pas les conditions pour être éligibles à l’élection. La liste B a émis des réserves sur l’enregistrement à partir d’une simple photo copie d’identité qui, du reste, ne peut pas prouver la légitimité d’un électeur, entre autres.
Du côté du Conseil malien des transporteurs routiers, à l’origine du bras de fer, la violation des dispositions réglementaires par le ministre, Mamadou Hachim Koumaré, à savoir le décret N°359/P-RM du 08/03/04 fixant les modalités de fonctionnement du Conseil malien des transporteurs routiers (Cmtr). Ce qui a poussé les contestataires à dénoncer le processus de renouvellement du Conseil. Et pour se faire entendre, ce Collectif des transporteurs a saisi la justice, mais rien ne semble bouger. Car, le ministre de tutelle a déjà pris un arrêté qui fixe l’organisation de l’élection dont la clôture de la liste électorale a eu lieu le 16 mars dernier. Le processus a été couronné par la tenue avec la seule candidature d’Ousmane Babalaye Daou de l’élection samedi dernier. Ignorés et déboutés, des chargeurs et transporteurs risquent de ne pas se reconnaître dans les nouvelles instances issues de ces assises jugées controversées. C’est la légitimité des nouveaux élus qui en souffrent.
Harouna COULIBALY
Mr coulibaly journaliste rassonneur essayons de réconcilier mais arrêtez de mettre de l’huile dans le feu le mali n’as pas besoin de ça.
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