Contrôle au cœur des départements et services publics :rnSi l’on regardait du côté de l’Equipement et des Transports ?

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Si le président ATT a confié à Diané Ahmed Séméga le très sensible département de l’Equipement et des transports en ces temps de Millenium Challenge, avec ces milliards qui devraient atterrir sans tarder pour le compte surtout des Transports c’est que, au-delà de ce qu’on dit, il lui fait confiance.

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Le nouveau ministre a alors tout intérêt à ouvrir grandement les yeux en cherchant à comprendre les pratiques douteuses et mafieuses qui se déroulent dans ce secteur. A commencer par les coups de pinceaux attendus à Sénou, où des centaines de millions devraient être injectés. Sénou ne serait pas ce que Séméga voudrait qu’il soit, parce que, le plus délabré des aéroports dignes d’une capitale. Seulement voilà : son nouveau département, à en croire ce qui se dit ça et là, serait un véritable repaire de corrompus et de fossoyeurs de l’Etat. Le  Tout tourne autour des gros marchés dont le département, toujours selon nos sources, est pourvoyeur. Des routes aux différents entrepôts en passant par les aéroports, ce sont des millions à donner le tournis qui s’évaporeraient pour chuter dans les poches de cadres que rien ne gène et dont le sommeil n’est perturbé par aucun contrôle. Pourquoi ?

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De tous les secteurs de l’Administration centrale, celui de l’Equipement et le Transport serait de loin le plus pourri du fait des pratiques mafieuses de toutes sortes. C’est aussi là où l’on n’hésiterait pas à recruter des agents ayant dépassé la cinquantaine, où l’on peut acheter, rubis sur ongle, à 5 millions de nos francs, un véhicule pour une simple consultante. Plus grave voire inimaginable sous nos cieux : un cadre du secteur, selon une source bien introduite, toucherait pas moins – aux frais du contribuable malien -près 7 millions par mois à titre de salaire et autres émoluments. Plus que le président de la république et son premier ministre !!!

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L’homme est connu pour ce genre de prouesse et ce n’est pas les agents et cadres de la Betram qui diront le contraire. Au temps du président Konaré, on ne sait toujours pas comment notre homme a échappé à une arrestation. Dire que les contrôles rendent la vie difficile dans des départements de moindre importance, pendant qu’à l’Equipement et au Transport, des milliards disparaissent sans que personne ne lève le petit doigt. C’est justement là où le Végal devrait aller voir, car ce qui s’y passe dépasse tout entendement.

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A suivre.

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Sory Haïdara

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