Bamako, la ville des trois caïmans s’agrandit et se métamorphose jour après jour à un rythme assez élevé. Cette situation résulte d’un accroissement démographique sans précédent qui n’est accompagné par le développement des infrastructures routières afin de relever le défi de la fluidité de la circulation pour le grand bonheur des personnes et des biens.
De nos jours, l’un des endroits stratégiques de la ville de Bamako et qui fait face à des embouteillages permanents, c’est sans nul doute la Tour d’Afrique dénommée Monument de l’unité, en Commune VI du District. Cet imposant monument, devenu un grand carrefour giratoire se trouve être l’une des portes d’entrée de la capitale et des plus empruntées par les voyageurs. Les sociétés de transport humains et de marchandises ne diront pas le contraire. C’est en ces lieux que se croisent la route nationale numéro 7(RN7) et la route nationale numéro 6 (RN6). C’est un lieu où la densité de la circulation est trop forte. Cela en raison du fait que c’est le point de rencontre de plusieurs destinations de notre pays, notamment en venant de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée, via la région de Sikasso. C’est également le principal point de départ pour les régions du nord et du centre du Mali. La Tour d’Afrique est aussi le point de départ de la route qui relie la rive droite à la rive gauche du fleuve Niger. C’est toujours un véritable casse-tête pour les agents de la Compagnie de Circulation Routière du jour chargés de réguler et de réglementer la zone. Durant toute la semaine, le constat est le même : embouteillages, accidents. Cela devient plus embêtant lors des heures de pointe. En file indienne pendant des heures, il faut attendre et attendre. Parmi ces usagers, il y a ceux qui rentrent à Bamako et ceux-là qui sortent pour aller chez eux, en voyage ou pour autres besoins. En ces circonstances pareilles, mêmes les ambulances et les véhicules de secours de la protection civile ont du mal souvent à se tirer d’affaires. D’où la nécessité d’approfondir des réflexions pour la construction d’un échangeur multiple tout en gardant le joyau architectural de la Tour. Tout dépend de la volonté politique des autorités compétentes en la matière. A notre avis, ce n’est pas les moyens qui vont manquer pour traduire cette idée en acte concret pour le bien-être de la population. Impossible n’est pas Malien, protégeons notre environnement, il y va de notre épanouissement.
Jean Goïta
A MON AVIS, IL N’EST PAS NÉCESSAIRE DE FAIRE UN ÉCHANGER AU NIVEAU DE LA TOUR DE L’AFRIQUE.
PARCE QU’IL Y A LA-BAS ASSEZ D’ESPACE POUR AGRANDIR LA ROUTE OU FAIRE D’AUTRE EXTENSION, IL FAUT JUSTE IMAGINER ET RETRACER. LA TOUR DOIT ETRE PRÉSERVER OU MÊME DE LA CHANGER EN UNE AUTRE TOUR PLUS GRANDE MAIS EN BRONZE COMME CERTAINS MONUMENTS DANS LE MONDE.
MES FRÈRES MALIENS RESPONSABLES FAITES DES CHOSES GRANDES ET NON PETITES… REGARDER AU COTE DE VOUS ; CHEZ LES VOISINS…
MERCI
VOILA CE QUE J’ÉCRIVAIS A CE SUJET DEPUIS L’ANNÉE PASSÉE:
Pkagame 6 Oct 2016 at 13:30
“A l’heure où je vous parle ils sont en chantier dans le projet national de bricolage des routes de Bamako…aucun programme sérieux de construction des routes de la capitale….juste une amélioration de fortune afin de tromper les yeux de nouveaux venant au sommet du janvier prochain! On comprends qu’il faut améliorer au moins le visage de la ville pour un tel evenement et cela ne pouvait plus en realite être un gros projet, vu qu’on a que 3 mois, mais la question qu’il faut se poser est celle-ci: pourquoi IBK n’a pas imposer un projet des routes a Bamako depuis 3 ans? Ses conseillers ont ils une idée sur l’importance d’une infrastructure robuste….ses enjeux politique ( points électoraux aux yeux de la population), économique (fluidité et efficience des activités quotidiennes, sécurité routière…moins d’accidents –moins de pertes et dépenses, attirance des investisseurs et des touristes etc..)? Je ne penses pas! Dans les 3 ans passes il aurait largement suffit pour IBK de construire les deux artères les plus fréquentées de la capitale…une de la rive droite et l’autre de la rive gauche , a savoir l’avenue l’OUA-Tour de l’Afrique-Yirimadio et la route de Koulikoro-Djelibougou etc.. le tout aurait couté combien? J’estime 50 milliards! C’est la somme que les soi-disant Autorites Routiere pille annuellement de la poche des importateurs pétroliers au niveau de l’ONAP…sous prétexte de s’occuper de routes! L’Etat ne peut pas dire qu’il n’a pas d’argent pour reconstruire les routes!”
JAI ECRIT AUSSI:
Pkagame 6 Oct 2016 at 14:33
” Il est temps que IBK cherche 200 milliards pour commencer un projet de reconstruction des routes de Bamako, dès après le sommet du janvier 2017. Sinon en 2018 les maliens seront sur de dire qu’il n’a rien fait!!!…
– Retirer tout ce que les “Autorités Routières” reçoivent ….stop a tous leurs petit projet de bricolage et de surfacturation tout en leur imposer une période d’austérité ( sur leur budget de fonctionnement)… durant l’année 2017 ….on aura peut être 40 milliards ici
– Imposer une taxe de routes spéciale par kg… de 2017-2018 sur tous les camions carrosseries ….on aura peut être 10 milliards
– Une période d’austérité 2017-2018 sur les budgets de l’état…Koulouba, AN, ministeres etc… on aura 100 milliards.
— Demander aux banques et les multinationales de contribuer le reste des 50 milliards
C’est très facile, non?!! Une fois ce fond trouvé, voila ce qu’il faut faire:
— Reconstruire en 2×2 toutes grandes artères de la ville ( route Bakodjicorini-kalaban coro, route de Koulikoro, avenue l’OUA, route Hamadalye-Lafiabougou, route 2e pont-aeroport, route Badialan- Same, route de Banconi, route zone industrielle etc..)
— Rétrécir les contours du monument Tour de l’Afrique et dégager ses environs 360° pour y construire un échangeur moyen en forme de rond-point au pont-tunnel avec au moins un feu tricolore ….pour en finir définitivement avec l’entassement infernal que usagers vivent au quotidien dans ce rond-point!
–Construire des gros échangeurs a l’intersection Mussabougou-Yirimadio, a l’intersection 3e arrondissements-Missira, a l’intersection Gabriel Toure -rail da- djelibougou etc..
–Construire un pont sec et multiples gros échangeurs entre Bamako-SAME-KATI pour rendre fluide et sain le passage des milliers des gros porteurs sur cette voie médiocre et dangereuse
— Reconstruire le pont des martyrs(1er pont)
— En fin, restituer et viabiliser tous les 1500 espaces vert de Bamako vendus ou négligés par Adama Sangare et Co de maires et maire spécialistes de vente des terres. “
MAIS HÉLAS AUJOURD’HUI EN 2017 NOS AUTORITÉS NE PENSENT PAS ENCORE A CE PROJET DEXTREMENT NÉCESSAIRES! Plutôt ils ont trouvé plus de 120 milliards a investir dans de projets de routes comme BARAOULE-TAMANI, BANCONI-SAFO ETC.. MAIS comment peut-on négliger de construire en priorité des routes comme celle de Bamako-SAME-KATI si l’on se soucie vraiment du bien-être de ses populations…et pense surtout a optimiser les réseaux économiques du pays???? Le fait que ce régime ait passé 4 ans sans lever un petit doigt pour éliminer ce fléau de la circulation routière entre Bamako et KATI en dit long sur le caractère irresponsable du régime IBK. Pourquoi gaspillent -ils nos centaines de milliards alors que genre de nécessites pressentes existent sous leur nez!? Quel genre de maladie frappe nos dirigeants dans le cerveau?
Mon cher ami Pkagame, on s’en souvient très bien et j’avais même demandé votre aval pour pouvoir publier ton post sur ma page facebook.
C’est incroyable ce pays. comme l’a dit le journaliste “Tout dépend de la volonté politique des autorités compétentes en la matière” Mais malheureusement elles n’en ont pas cette volonté.
enfin!
Que dieu vous entende!
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