Conseil Malien des transporteurs routiers : La meilleure redynamisation du secteur au centre des préoccupations

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A la  troisième session ordinaire  de l’Assemblée consulaire du  Conseil malien des transporteurs Routiers présidée par Malick Alhousseyni Maïga, secrétaire général du ministère de l’Equipement et  des Transports, plusieurs points étaient à l’ordre du jour. Il s’agit du renouvellement du parc auto, du coût exorbitant du prix de transport, de  la charge à l’essieu, de la surcharge, de la compétitivité sous régionale, de l’insécurité routière…

Le financement et le renouvellement du parc auto sont au cœur de la troisième session annuelle de l’assemblée consulaire du CMTR.

« Au Mali 40% de nos marchandises sont transportées par des camions de la sous région, notamment par les véhicules ghanéens, qui sont bien équipés que nous. Ce qui constitue un manque à gagner terrible pour l’Etat malien et les transporteurs », a regretté le président Youssouf Traoré.
Toutes choses qui, selon lui, rendent aujourd’hui le coût du transport très élevé dans notre pays à cause de la vétusté du parc auto, de la dégradation et la  destruction de nos routes à cause de la surcharge des camions étrangers particulièrement les engins ghanéens.

 « Le renouvellement du parc auto au Mali est aujourd’hui un impératif pour rendre plus compétitif le secteur dans la sous région, le désenclavement de notre pays et la protection de nos infrastructures », a indiqué M. Traoré.

D’où l’idée de cette rencontre qui se veut un plaidoyer pour qu’enfin l’Etat et ses partenaires s’engagent activement pour appuyer les transporteurs maliens à jouer pleinement leur rôle de ravitaillement en temps réel. Ce vœu des routiers passe nécessairement, à les en croire, par le respect et l’application correcte et efficiente de la charge à l’essieu par notre pays. Une condition posée par les partenaires financiers de la sous région. « Le non application de la charge à l’essieu peut être source d’incompréhensions regrettables entre le gouvernement du Mali et ses partenaires financiers », a fait savoir le représentant du ministre. Pour qui la surcharge est le premier ennemi des infrastructures routières. Donc le contrôle du poids des camions s’imposent. Pour accéder à la demande du CMTR, Malick Alhouseyni a rassuré les participants qu’«  en ce qui concerne l’acquisition de nouveaux équipements par les transporteurs routiers, permettez de vous dire que toutes les conditions juridiques seront bientôt réunies pour le fonctionnement des comités de gestion et de contrôle du fonds d’équipement des transporteurs routiers interurbains et internationaux ». Avant d’ajouter que la mise en fonction de ce fonds de garantie participe au renouvellement du parc auto du Mali à tous points de vue est vieux et vieillissant. Une initiative saluée par le monde du transport qui a donné l’assurance que, si l’Etat joue son rôle, eux ils relèveront les  défis de la  compétitivité sous régionale, la  réussite de la mobilisation urbaine, de la sécurité routière et le maintien de prix des produits de grande consommation.

Durant deux jours les participants venus des huit régions plus le district de Bamako vont se pencher sur les voies et moyens pour dégager une dynamique qui fera de la mobilité urbaine une réalité dans nos villes et quartiers et de désenclaver notre pays.
La rencontre a enregistré la présence du président du conseil malien des chargeurs Ousmane Babalaye Daou.
Aliou Badara Diarra

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