Finalement, les élections consulaires du Conseil Malien des Chargeurs auront lieu le 17 mars prochain dans le District de Bamako et l’Assemblée Consulaire est convoquée pour le 31 mars. Ce sera la délivrance pour les candidats inscrits sur les 2 listes en compétition. Mais déjà Amadou Djigué part largement favori, surtout que les 8 régions du Mali qui ont fini de voter, confirment cette tendance.rn
Le brouhaha provoqué par les élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali faisaient craindre un autre boucan provenant d’une éventuelle contestation du résultat du scrutin du Conseil Malien des Chargeurs. Mais depuis quelque temps, la tension semble se dissiper et une campagne vraiment civilisée est en train d’être menée par les deux camps en compétition : celui de l’actuel président, Amadou Djigué et celui de Ousmane Babalaye N’Daou.
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Les derniers jours sont déterminants dans ce genre d’élection car comme le dit un de nos interlocuteurs, un homme d’affaires rencontré hier à l’aéroport : « Tout peut se jouer à la dernière minute avec ces opérateurs économiques très versatiles ». Cependant, dès le soir du 17 mars, l’on saura bien qui de Djigué ou de Babalaye remportera le scrutin, après le vote du District de Bamako, chargé de désigner le Président de la future institution.
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Selon les textes, le Président doit être un résidant de Bamako, donc un élu consulaire de la capitale. Ce qui signifie que la bataille du District est décisive pour chacun des deux prétendants au fauteuil de président de l’institution consulaire des transitaires, importateurs et exportateurs.
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Pour l’heure, Djigué, candidat à sa propre succession se dit très serein et confiant car, selon l’interview accordée à notre reporter la semaine dernière, il a le monde des opérateurs économiques sérieux avec lui et il sait que ses réalisations plaident très largement en sa faveur. Notons qu’il est certes victime d’un complot de gens reconnus de nos jours comme du poison pour le secteur privé, mais il reste évident qu’un arbre dont les racines sont solidement ancrées dans le sol depuis des années ne se déracine pas en un coup.
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Cette sagesse africaine sera-t-elle encore vérifiée dans quelques jours? L’avenir reste meilleur juge. Il faut préciser que du côté des autorités du ministère de l’Equipement et des Transports tout comme au niveau du Gouvernorat du District de Bamako, toutes les dispositions sont prises pour qu’enfin le nom d’un vainqueur sorte des urnes au soir du 17 mars prochain, avec confirmation au poste de Président du Conseil Malien des Chargeurs, suite à la réunion de l’Assemblée Consulaire du 31 mars 2007.
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Boubacar Dabo
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