Dans cette optique, il convient de rappeler que le CMC a supporté les frais liés à la surcharge pendant la période de grève des transporteurs en 2010 à hauteur de 50.000.000 FCFA.
Ce faisant, au niveau des ports et corridors, le Conseil Malien des Chargeurs a œuvré de façon efficace et efficiente à assurer de meilleures conditions aux chargeurs. Parmi ces nombreuses réalisations, nous pouvons citer les ristournes accordées par le Port Autonome d’Abidjan (PAA) ; la facturation à la boîte à Abidjan et Dakar ; l’intervention du CMC suite à la défaillance du système GAINDE sénégalais ; la négociation sur le balisage, les barèmes portuaires et le délai de franchise ; la négociation avec l’Office ivoirien des chargeurs pour la réduction des frais de parking ; l’action pour l’harmonisation du suivi électronique ; l’installation de plateformes de diffusion des informations sur le mouvement des cargaisons aux ports d’Abidjan et de Dakar ; l’obtention d’un local (à réhabiliter) au Port Autonome de Dakar (PAD).
En outre, sous la conduite du président Ousmane Babalaye Daou, le Conseil malien des chargeurs, suite aux négociations, a pu obtenir l’abandon d’une surtaxe intitulée «In Transit Fee» de 82.500 FCFA par TC 20’ et de 165.000 FCFA par TC 40’, instituée par un armement de la place. Grâce au CMC, le taux d’escorte a été ramené de 120.000 à 17.500 FCFA sur le corridor Abidjan-Bamako.
Au Sénégal, le principe de la réduction du taux d’escorte de 50% a été également obtenu, conformément aux recommandations de la conférence de Kayes.
Plus satisfaisant et de nature à donner plus de visibilité au CMC, il a été créé des représentations régionales dans chacune des huit (8) régions, dotées d’un bureau de sept (7) membres , d’un secrétaire permanent recruté, de locaux et d’un budget de fonctionnement.
Mieux, la Maison des chargeurs a été réhabilitée et est fonctionnelle au Marché central de Bamako. Cette Maison a été équipée en matériels informatiques, en mobiliers de bureau, en appareils électriques et elle dispose en son sein de plateformes d’information sur le mouvement des navires aux Ports Autonomes d’Abidjan et de Dakar.
Il y a lieu de noter aussi que l’Association des pays sans littoral d’Afrique de l’Ouest et du Centre a été créée par le Conseil Malien des Chargeurs et ses homologues. Au Burkina, une forte délégation malienne a assisté à ces assises.
Sur le plan international, il a été institué par le CMC, le Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC).
Il y a également eu la création d’EBEMI-Sa en partenariat avec la CCIM et le CMTR ; l’étude sur le repositionnement du CMC ; la réalisation d’une étude comparative des corridors et de l’étude de faisabilité d’une plateforme multimodale.
Pour consolider ces multiples avancés, les chargeurs maliens n’ont pas hésité une seconde à accorder un second au président Dao et son équipe à l’issue des élections du weekend dernier malgré le contexte difficile de la situation.
Malgré une large victoire sur son adversaire du jour, plus de 280 voix contre 03, l’homme n’a rien perdu de son humilité en invitant les uns et les autres à la cohésion pour renforcer le conseil et permettre d’aller encore plus loin dans l’atteinte des objectifs.
Abass BA