Conseil malien des chargeurs : La gestion de Babalaye décriée

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La gestion du Conseil malien des chargeurs (CMC) est décriée depuis un certain temps par des membres du bureau. Le président du CMC, Ousmane Babalaye Daou, ne respecterait plus les recommandations du bureau dans le cadre d’une « gestion transparente et consensuelle » des fonds alloués à l’établissement. Conséquence ? Les trésoriers du bureau l’ont interpellé sur sa gestion.

Ousmane Babalaye Dao président CMC
Ousmane Babalaye Dao président CMC

Depuis quelques mois, le courant ne passerait plus entre le président du CMC et une bonne partie des membres du bureau. Raison évoquée : sa gestion « familiale et opaque » des fonds du CMC. Cette crise de confiance a pris une nouvelle tournure avec la lettre adressée au président Babalaye Daou par les deux trésoriers du bureau du CMC.

Dans cette correspondance, en date du 2 avril 2013, (où nous avons pu nous procurer copie), le trésorier général et son adjointe informent les membres du bureau des actes posés par Babalaye Daou dans la gestion des fonds alloués au Conseil malien des chargeurs.

En effet, lors de la réunion du bureau du 1er juin 2011 et dans un souci de gestion transparente et consensuelle des fonds alloués à l’établissement, le bureau du CMC a instruit au Président Babalaye et au secrétaire général de prendre les dispositions pour associer le trésorier général et son adjointe à la gestion des fonds du CMC. La signature de l’un ou de l’autre devrait compléter celles du Président et du comptable. Les chèques du CMC devraient porter, en principe, trois signatures. Le président s’ en est exécuté. Il avait envoyé les spécimens de signature des deux trésoriers aux différentes banques disposant des fonds CMC. Ils furent aussi acceptés par les banques concernées.

Mais contre toute attente, le président serait revenu « unilatéralement » sur la décision du bureau en supprimant les signatures des deux trésoriers. Ce qui, selon la correspondance, a permis au président du CMC d’émettre sans la signature des trésoriers du bureau. Trois chèques ont été émis en mars 2013 pour l’équivalent de 352 000 000 FCFA. « Suite à ces comportements familiers » du président du CMC, les deux trésoriers ont décidé d’informer les membres du bureau  et leur demander d’en tirer les conséquences.

Joint par nos soins pour sa version des faits, le président Babalaye n’a pas souhaité s’exprimé au téléphone. « Vous pouvez prendre rendez-vous et passer à mon bureau avec la lettre. Je vous répondrai… », a-t-il suggéré. Il n’a ni confirmé, ni infirmé l’existence de la correspondance, qui s’adressait à lui et avait pour ampliateurs tous les membres du bureau, le secrétaire général du CMC et le ministère de l’Equipement et des Transports.

Depuis que cette correspondance est tombée, une bonne partie des membres du bureau est révoltée contre le président du CMC pour sa gestion « opaque et familiale » des ressources de l’établissement. Ceux-ci seraient dans une dynamique de prendre des mesures draconiennes contre leur président. Le bureau envisagerait même de se démarquer du président et dénoncer officiellement sa gestion qui ne respecte pas l’orthodoxie financière. Il n’aurait plus confiance au Président Babalaye pour conduire les affaires du Conseil malien des chargeurs.

Le bureau du CMC, dont le mandat est expiré depuis le 31 mars 2012, pourrait connaître bientôt le même sort que la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), qui est gérée par une délégation spéciale.

Idrissa Maïga

 

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9 COMMENTAIRES

  1. ha le Mali! foutez la paix a ce Monsieur. Tous ce qui sont contre lui aujourd’hui ne cherchent qu’a remplir leurs poches et non pour le bien du CMC. Babalaye est un travailleur. la majeur partie de ces opposants ne sont même pas des vrais chargeurs.

  2. Sans connaître monsieur du CMC, à la lecture de cet article, ça sent l’intox, le mensonge et la méchanceté. On dirait qu’il a reçu qqe chose pour mentir. Qui cherche à venir ou revenir. Tout le monde se rappelle des batailles menées par le perdant de toujours. Il se fatigue, ne se fera que la volonté divine

  3. Vraiment, foutez nous la paix avec vos balivernes, vous n’avez aucune autre matière à traiter, relevez le niveau de la fonction “journaliste”, ce beau metier.

    C’est une loi qui definie les signataires des chèques au CMC, quelle honte?

  4. Ouhn, encore “un jounaleux”, vous faites la honte de votre profession. Allez à l’école et formez vous bien, vous manquez de tous.
    Demontrons:

    Depuis quelque mois le courant ne “passerait” plus….

    Le Président s”erait” revenu………

    Ceux-ci “seraient” dans une dynamique…..

    ça veut que notre cher journalise, pardon, “journaleux”, n’est pas sûr de ce qu’il dit, c’est malheureux, ce sieur Daou est-il inaccessible, pourquoi contentez vous du téléphone, vous ne pouvez pas aller le voir directement, pour lui poser des questions.

    La volonté de nuire est patente, rien que des calomnies, jusqu’à ce que vous avez oublié un “zero”, c’est pas un oubli, c’est délibéré, pauvre monsieur.
    Même l’exemple de la Chambre de Commerce dont vous parlez, la cour a tranché la, investi toi pour le savoir, pauvre menteur

  5. bravo monsieur simpara, toi au moins on voit que tu n es pas corrompu par le systeme et la mauvaise mentalité malienne.

    je ne comprend pas pkoi les gens peuvent mentir comme ca si ce n est par mechanceté. kan tu vas dans l administration tu peux avoir acces a toutes les informations que tu as donné concernant le budget et la signature des tresoriers. ma question c est comment un journaliste payé pour faire correctement son travail peut sans reflechir, sans verifier publier des propos ki vont porter prejudice a beaucoup de personnes ou bien c est les gens ki ont vraiment volé ki ont payé le journaliste pour mentir. monisieur le journaliste, vous etes une honte pour votre profession et j espere du fond du coeur ke vous n etes pas malien parce ke vous meritez la peine de mort.

    pour vos prochains articles si on ne vous renvoit pas, prenez la peine de verifier vos informations s il vous plait

  6. Cette article est tout simplement faux, calomnieux et tout à l’image des raisons qui nous ont mené à la crise que nous traversons.

    Le budget annuel du CMC est de 350 Millions ce n’est pas caché c’est tout ce qu’il y a de plus officiel. Comment voulez vous croire qu’en un mois on ait pu en 3 chèques sortir l’équivalent du budget annuel ?

    Ensuite pour ce qui est des signatures le CMC était justement dans l’illégalité car seul les agents nommés par l’Etat comme le comptable, sont habilités à signer les chèques et c’est très certainement pour ce mettre en conformité avec la réglementation que les trésoriers ont vu leur signatures retirées.

    Une question alors, comment ces même trésoriers qui ont signé les chèques pendant 5 ans peuvent subitement se lever le 2 avril pour critiquer la gestion du mois de Mars 2013 ou la seul contribution du CMC a été faite au titre de la participation à l’effort de guerre de 35 000 000 FCFA Monsieur le “Journaliste” et non 350 000 000 !!!! Et oui vous vous êtes trompé d’un Zéro !!!
    Pauvre Mali….

    • Vous perdez votre temps en repondant à des “gens” qui ne savent que desinformer, même la ils le font mal. Plantez ds leur bureau, ils imaginent et couchent des absurdités pour essayer de vendre leur “merde”. Va travailler dans d’autres domaines, pauvre con

  7. Foutez lui la paix. On sait que Djigué est toujours derrière ce tintamare pour mieux se positionner. Depuis une institution bénéficie d’un double signatures. Le Président est seul responsable de ce qui adviendra après les audits.Quelle méchanceté?. Je ne connais ni de prêt ni de loin ce sieur DAOU, tout ce que je sais il a donné une autre image au CMC à l’extérieur comme à l’intérieur. Le Mali a besoin des gens comme lui qui savent se battre pour la bonne cause.

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