Conseil Malien des Chargeurs (Cmc) : Les opérateurs économiques sollicitent l’audit de la gestion de l’actuel bureau

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Ousmane Babalaye Dao
Ousmane Babalaye Dao président CMC

Pour trouver des voies et moyens afin de relever les différents défis et donner un nouveau souffle à ce conseil, le Ministère de l’Équipement, du Désenclavement et des Transports vient de fixer la date du congrès ordinaire de la structure au 25 avril 2015. Cette décision du ministre des transports constitue aujourd’hui une source de satisfaction pour la quasi-totalité des acteurs intervenant dans le monde des chargeurs.

Dans la dynamique de trouver des solutions pérennes aux multiples difficultés, ces acteurs demandent aux plus hautes autorités de ne pas aller vite en besogne. C’est pourquoi ils sollicitent également la mise en place d’une délégation spéciale pour gérer certaines affaires du Cmc, éclaircir les comptes et tirer au clair certains dossiers compromettants de l’actuelle équipe qu’ils estiment jusqu’à présent flous.

Pour les uns et les autres, il serait plus que jamais intéressant de mettre en place une délégation spéciale pour une durée d’un an. Ne serait-ce que pour une année. Engagés et déterminés pour l’épanouissement du monde des affaires dans notre pays, les opérateurs économiques présents à cette Assemblée générale estiment qu’il est nécessaire que les services de contrôle, tels que le Bureau du Vérificateur Général, le Contrôle d’État, la Casca mettent à profit ce temps pour faire une analyse approfondie et sans complaisance de la gestion de l’actuel président du Cmc, M. Ousmane Babalaye Daou. Et étudier les différents rapports.

Dans le cadre de l’exercice de la bonne gouvernance dans notre pays, depuis un certain temps plusieurs operateurs économiques ne ménagent aucun effort pour réclamer l’audit de la gestion de l’actuel bureau du Conseil Malien des Chargeurs (Cmc). Ceux-ci souhaitent que les choses se déroulent dans la transparence totale et conformément à la règle de l’art. Ces operateurs pensent que les fautifs doivent être punis avec la dernière rigueur. En plus, ils estiment  que le nouveau bureau qui sera issu du congrès débutera son mandat sur une nouvelle base.

Raison pour laquelle, ils ont profité de cette Assemblée générale d’information pour demander au Ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement à ne pas aller vite en besogne. “Il y a d’abord des préalables auxquels il faut faire face“, précisent-ils.

Tougouna A. TRAORÉ

 

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