Conseil Malien des Chargeurs : Ces documents qui font échec et mat à Babalaye et confirment Amadou Djigué à son poste de président

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Dans notre édition du vendredi 2 novembre, nous écrivions que le contentieux électoral opposant Amadou Djigué, le président du Conseil Malien des Chargeurs et celui qui fut son challenger à l”occasion de l”élection consulaire des membres du CMC, Ousmane Babalaye Daou, est une affaire extrêmement simple qu”on veut qu”on compliquer on ne sait pour quelle raison.

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Nul besoin, en effet, d”être un magistrat hors pair pour étayer cette assertion.

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 L”argument massue est fourni par l”arrêt n°52 du 03-05-2007 de la Section administrative de la Cour Suprême qui a déclaré irrecevable la requête de Babalaye Daou en date du 19 mars 2007 enregistrée le même jour au Greffe de la Cour Suprême. Par cette requête, le sieur Babalaye avait saisi la Cour Suprême d”un recours aux fins de sursis à exécution du jugement n°2 rendu le 16 mars 2007 par le Tribunal Administratif de Bamako dans " une procédure ayant opposé la Commission du Conseil Malien des Chargeurs, représenté par Monsieur Amadou Djigué et le président de la Commission chargée de l”élection du Conseil Malien des Chargeurs ".

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Rappelons que le jugement querellé a annulé l”inscription du sieur Babalaye Daou sur la liste des candidats à l”élection consulaire des membres du Conseil Malien des Chargeurs pour défaut de qualité, conformément aux dispositions de l”article 2 du décret n°99-426/PRM du 29 décembre 1999. La Cour Suprême avait alors bien dit le droit dans la mesure où cet article stipule que pour être éligible au Conseil Malien des Chargeurs, il faut être importateur, exportateur ou transitaire. Or, il se trouve que Babalaye, le seul adversaire de Amadou Djigué à l”élection consulaire des membres du CMC, ne jouit d”aucune de ces qualités.

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L”intéressé lui-même, dans son fort intérieur, en était sûrement convaincu, puisque, n”ayant pas sur lui-même les précieux documents exigés par la loi, il s”est fait inscrire sous la bannière de deux sociétés de la place, en l”occurrence La Générale et Star Oil (voir fac similé). Ce qui est contraire à la loi. En somme, en voulant combler un trou, il en a creusé un autre.

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Avec l”arrêt   n°52 du 03-05-2007 de la Section administrative de la Cour Suprême déclarant irrecevable la requête de Ousmane Babalaye Daou, le dossier du CMC était pratiquement classé et le contentieux électoral définitivement vidé. C”était compter sans la capacité de nuisance du challenger de Amadou Djigué qui n”a pas hésité à saisir à nouveau la Cour Suprême  pour une prétendue question de paiement de caution.

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Curieusement, la Cour Suprême, qui était pratiquement composée des mêmes magistrats que quand elle prononçait l”arrêt n°52 du 3 mai 2007, a accédé à la requête de Babalaye. Bien que le président du Conseil Malien des Chargeurs, Amadou Djigué, PDG de Djigué SA, ait payé ladite caution de 20 000 FCFA en dépit du fait qu”en matière électorale la loi ne l”y obligeait pas.

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Nous publions ci-dessous en fac-similé les documents officiels qui doivent faire taire pour de bon le remuant Babalaye et amener la justice malienne à confirmer Amadou Djigué à son poste de président du Conseil Malien des Chargeurs.

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 Au nom du droit d”abord et ensuite au vu des inestimables services qu”il a rendus à la nation malienne, à travers son approvisionnement régulier en produits de première nécessité en des moments très difficiles, comme lors de la crise ivoirienne.

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Yaya SIDIBE

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