Les syndicats de la société ferroviaire Transrail ont animé, la semaine dernière, une conférence de presse à la Bourse du travail. L’objectif de cet échange avec les médias était de s’insurger contre la procédure de concession de leur société initiée à Dakar. Ils n’en veulent pas et, au contraire, tiennent à garder l’actuelle direction.
L’Usitrail (Union syndicale des travailleurs du rail) est née de la fusion du Syndicat libre des travailleurs du rail (Syltrail), du Syndicat national des chemins de fer (Synachem) et du Syndicat professionnel des travailleurs du rail (Syptrail). Le 17 octobre 2012, les travailleurs de ce syndicat majoritaire fort de plus de 640 travailleurs étaient à la Bourse du travail pour échanger avec la presse sur les conclusions de la réunion des Ministres en charge des transports ferroviaires sur la concession du chemin de fer Dakar-Bamako, réunion tenue le 5 octobre 2012 dans la capitale sénégalaise. Les appréhensions des syndicalistes proviennent du fait que la réunion de Dakar a programmé une réforme institutionnelle de la société Transrail, se traduisant par la création future de deux sociétés de patrimoine, soit une par pays, et une société d’exploitation privée, par la modernisation du réseau ferroviaire en adoptant de façon résolue l’attraction électrique et l’écartement standard. Pour ce faire, les deux Etats s’engagent à payer la somme de 3 104 000 000 FCfa pour régler les créances de Transrail. Une réforme avec laquelle les travailleurs sont loin d’être d’accord. Parce qu’ils estiment que par ce biais, les autorités veulent tout simplement couler la société.
En effet, argumentent-ils, après plusieurs échecs dus à la mauvaise gestion, la Direction actuelle est parvenue à mettre la société sur les rails. Et depuis janvier 2012, les salaires et les cotisations sociales sont payés régulièrement aux travailleurs ; il n’y a plus de déraillements de train et encore moins, d’accidents. De quatre machines au début, la société en compte présentement neuf, une dixième est en chantier. Il n’y a plus non plus de problèmes de ravitaillement en carburant et en lubrifiant. Il est vrai, selon Abdoulaye Berthé, Secrétaire général du syndicat, qu’il y a eu un déficit de fret ces derniers temps, mais cette situation est due à la crise institutionnelle et sécuritaire au Mali et aux élections au Sénégal. Cela n’a pas empêché la Direction de maintenir la société sur les rails. Et de mettre fin aux gabegies financières et aux privilèges que s’octroyait un petit noyau d’individus qui se servaient de la société comme d’une vache laitière intarissable.
En réalité, les autorités veulent tout simplement tuer la société Transrail et l’écarter de la gestion et de l’exploitation du chemin de fer. Or, la Direction, avec à sa tête Thierry Martiniti, et comme actionnaire principal Abbas Jaber d’Advens, a toutes les capacités opérationnelles et techniques pour faire avancer encore plus la société. Elle l’a prouvé. Et on ne lui donne qu’un sursis de six mois pour faire face à ses engagements vis-à-vis de ses prestataires, alors qu’il lui faut un minimum de douze mois. Les syndicalistes sont donc prêts à tout pour le maintien de la Direction actuelle et de l’actionnaire majoritaire. Mais, si vraiment ceux-ci doivent sortir de Transrail, les travailleurs exigent d’avoir des garanties solides sur les capacités techniques et financières des sociétés de patrimoine. Pour ce faire, le Secrétaire général Abdoulaye Berthé invite tous les travailleurs de la société à se donner la main pour sauver le chemin de fer qu’on veut faire dérailler. Il exige également à ce que les syndicats soient associés à toutes les rencontres de prise de décision.
Par ailleurs, les syndicalistes estiment que la création de deux sociétés de patrimoine, au lieu d’une seule, comme en 2010 est très grave et dangereuse, parce que les deux Etats n’ont pas les mêmes moyens et marges de manœuvres. Jusque-là l’Etat malien a failli dans le paiement de certaines charges, alors comment fera-t-il pour trouver 1 milliard 537 millions ?
Le syndicat invite le Ministre des transports, des infrastructures routières et de l’équipement, Abdoulaye Koumaré, à ne pas tomber dans un piège aussi grossier. Il doit être vigilant pour sauver Transrail et pour ne pas laisser tomber le chemin de fer entre les mains des prédateurs et fossoyeurs. Car c’est le manque de vigilance qui a conduit la société dans un gouffre financier de 21 milliards de déficit.
Abdel HAMY
Bonjour,
Ce sont des syndicalistes Corrompu ils ont reçu la somme de 1.500.000 FCFA de la main de ce Monsieur Thierry Martinetti pour le défendre ces syndicats sont allés jusqu’a déclare la guerre contre leur propre pays pour le maintien de ce Monsieur a la tête de l’entreprise
Rien ne va a transrail l’entreprise vie de la subvention des états pendant que ce Monsieur Martinetti remplie la caisse de la société Advens qui sont dans les agro-alimentaires donc aucune expérience dans le domaine ferroviaire, aujourd’hui l’entreprise ne paie plus l’impôt, ni assurances aux deux états les redevances sur les Matériels cèdes par les deux Etats ne sont pas payé, sans oublié que l’entreprise se trouve sous règlement préventive de 2003 a ce jour il n’y a eu aucun investissement sur le chemin de fer et pourtant la société Advens continue a vivre de beau temps avec l’argent du peu de trains réalises.
Les voies et les matériels Roulant sont dans de très mauvais je vous invite à faire un tour dans l’entreprise L’état a bien fait de prendre sa responsabilité. D’ailleurs il y’a deux syndicats dans cette entreprise Transrail Mali et le syndicat Majoritaire soutenu par l’ensemble des travailleurs de rail du Mali soutien la décision des deux Etats et veulent tous le départ de Monsieur Martinetti qui n’a aucune expérience dans le domaine ferroviaire et qui ne fait détérioré ce beau Patrimoine au profil de sa société libanaise ADVENS.
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