Comite malien des transports terrestres (CMTR) : Des avancées significatives

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Avant la création du CMTR, le secteur des transports au Mali était complètement désorganisé et  confronté à  plusieurs problèmes dont entre autres   la présence de plusieurs barrières ou postes de contrôle et la vétusté du matériel roulant.  Créé pour relancer le  secteur, le Comité malien des transports routiers (CMTR) a enregistré des avancées notoires dans le domaine de l’assainissement du secteur des transports et surtout le renouvèlement du parc automobile à seulement trois années d’existence.

 

Le Mali est un pays continental enclavé. Cette situation géographique  confère au secteur des transports  routiers un rôle particulièrement important. Toutes choses qui ont motivé les autorités en charge des transports et les acteurs à mettre en place  un Comité malien des Transports Routiers une structure pour mieux organiser ce secteur combien important pour l’économie de notre pays. Dirigée par Youssouf Traoré, non moins PDG de Bani Transports, de sa création à nos jours, le CMTR a eu à abattre un travail de titan pour la modernisation du transport malien.

L’une des premières actions entreprises a été d’abord l’organisation du secteur des transportsen vue d’aider beaucoup d’opérateurs à sortir de l’informel. Le CMTR a ainsi regroupé les transporteurs routiers dans une seule famille avec une vision commune. Malgré des débuts difficiles à cause du manque de moyens, le Comité a installé ses représentants dans tous les ports d’approvisionnement du Mali au niveau de la sous- région, à l’exception de   la Mauritanie  et cela  pour des raisons d’ordre politique et économique. Du côté du CMTR, on assure que le Mali aura très prochainement un représentant  dans ce pays.

Quant au renouvèlement du parc automobile, il  reste la principale  préoccupation du CMTR. A en croire le président du CMTR, depuis sa prise de fonction à maintenant, il et en train de chercher des voies et moyens pour le renouvèlement du matériel roulant. Et d’ailleurs n’eut été les évènements survenus le 22 mars, il serait parti en mission  en Chine pour finaliser ce dossier.  L’administration  étant une continuité, ceux-là qui sont présent ont pris ce dossier en main, et dès la semaine prochaine des  réunions sont prévues  au département de tutelle pour discuter de ce dossier car  le nouveau ministre a pris à bras le corps ce projet.

Aux dires du président Youssouf Traoré, le choix é porté  sur la Chine s’explique par le fait que  c’est le seul partenaire à donner un peu d’argent et dont les conditionnalités sont plus souples que celles des partenaires européens. Et bien vrai que la qualité du matériel  n’est pas à la hauteur de celle d’origine européenne, les transporteurs maliens ont tous souhaité les automobiles chinoises. D’ailleurs  certains ont acheté les véhicules chinois et travaillent  avec eux sans difficulté.

Le président Youssouf Traoré regrette que le contrôle routier reste la principale difficulté du secteur des transports. « Le contrôle intempestif est un problème qui freine le développement économique et entrave le développement des transports. Ainsi, la diminution du  contrôle routier serait aujourd’hui très bénéfique pour le transport malien. Quand un véhicule, pour 5 heures de routes doit faire 10 heures, cela est ennuyant  et ça freine le développement économique », s’est indigné le président du Comité malien des Transports routiers.

M Traoré rappelle que le problème a été porté non seulement à la connaissance des plus hautes autorités de notre pays, mais aussi à celles de la sous- région « pour leur signaler que les entraves qui sont sur les corridors freinent le développement, nuisent beaucoup au développement économique et à l’épanouissement des transports . Malheureusement, depuis quelques années, le CMTR est sur ce dossier sans y trouver de solution ». Le président Youssouf Traoré invite « les plus hautes autorités à prendre des mesures  appropriées pour circonscrire ce problème, au risque de voir les transporteurs, eux-mêmes, prendre leurs responsabilités, toutes choses qui  peuvent conduire à l’incivisme qui n’est pas bon pour le pays ».

« Contrairement à ceux-là qui pensent que  le transport malien est le dernier de la sous- région, , le transport malien est aujourd’hui  une fierté et  le secteur est cité en exemple dans la sous- région. Par exemple, le problème qui avait opposé les transporteurs maliens à ceux du Sénégal, n’était autre chose qu’un problème de matériel, car les matériels roulants des transporteurs maliens étaient plus modernes, plus confortables », se félicite   le président du CMTR qui se porte ainsi à faux contre cette allégation faisant du transport malien le dernier de la sous- région.  « Ce sont les transporteurs maliens qui ont donné l’exemple des citernes et camions à grande capacité dans la sous- région. Partout, les cars, les camions sont enviés. Mieux, le Mali est culturellement un pays de transport eu égard à sa situation d’enclavement. Le ravitaillement d’un pays enclavé comme le Mali ne peut donc pas se faire si son système de transport ne fonctionne pas. Le Mali est un pays de transport, aujourd’hui les transporteurs maliens sont fiers et sont les plus doués de la sous- région », conclut-il.

Moussa Diarra

 

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