A trois mois de l’assemblée générale élective du conseil malien des transporteurs routiers, un ancien transporteur et deux ‘’coxeurs’’ désœuvrés, désorientés et jaloux des succès réalisés par le président Youssouf Traoré, n’ont eu d’autre moyen que de monter une cabale déjà éventrée. Comme atteints par une maladie incurable, ils n’avaient que leurs bouches pour crier partout à hue et à dia. Ne sachant à quel diable se vouer pour faire face aux difficultés financières multiples dont ils sont confrontés depuis la création du CMTR, ces trois individus ont décidé de jeter leur dernier baroud ‘honneur en faisant croire que le président Youssouf Traoré et son bureau ont été suspendu par le Premier ministre pour soit disant être inculpé au pôle économique pour « atteinte aux biens publics et concussion » pour un montant cumulé de 1,3 milliards de francs CFA. Mais c’était sans compter sur la détermination et la volonté des vrais transporteurs de Kayes à Kidal en passant par Bamako qui ont réaffirmé sans ambages leur confiance et leur soutien sans faille au président Traoré.
En effet le 10 décembre dernier un ancien transporteur et deux ‘’coxeurs’’ désœuvrés à la recherche de leur repère vital à cause de leurs difficultés financières multiples dont ils sont confrontés depuis la création du CMTR avaient déclaré dans un journal de la place que le président du conseil malien des transporteurs routiers, Youssouf Traoré a été inculpé pour « atteinte aux biens publics et concussion » pour un montant cumulé de 1,3 milliards de FCFA. Ils vont jusqu’à dire que Youssouf Traoré et son bureau ont été suspendus et qu’une commission transitoire est mise en place chargée de l’organisation des élections prévues dans trois mois sur ordre du Premier ministre Moussa Mara. Rappelons que ces trois individus qui sont Adama Coulibaly, Baba Coulibaly et Amadou Traoré avaient saisi le Premier ministre Mara le 5 Mai 2014 pour disent-ils se plaindre des détournements de fonds du conseil malien des transporteurs routiers du Mali et vont jusqu’à accuser le président Youssouf Traoré de faux et usages de faux. Or en analysant leur lettre envoyé au Premier ministre, on se rend compte bien c’est eux qui doivent être poursuivis pour faux et usage de faux. En effet il n’existe dans aucune des textes du conseil malien des transporteurs routiers des coordinations mais plutôt des chambres consulaires or deux de ces individus (Baba Coulibaly et Adama Coulibaly) n’ont jamais été membres tandis que le 3e individu (Amadou Traoré) a perdu sa qualité de membre conformément au règlement intérieur. Piégé ou pas, ce dernier écrit à son tour à son ministre de l’équipement le 7 Novembre dernier pour demander la suspension du président Youssouf Traoré et son bureau à la surprise générale. Or en la matière seule une décision de justice pouvait suspendre le président et son bureau avant de l’inculper pour tel ou tel délit. Pour ceux qui ne le savent du tout ces trois individus avaient toujours tenté de faire injecter le président Traoré et de faire dissoudre le bureau du CMTR par les gouvernements successifs d’ATT à maintenant mais sans succès. Après avoir été informé de la véracité de cette affaire qui n’est ni moins ni plus une cabale montée de toute pièce contre Youssouf Traoré sur explication de son ministre de l’équipement, il a été demandé à Youssouf Traoré et à son bureau de continuer leur travail jusqu’à la prochaine élection prévue dans trois mois. Et depuis Youssouf Traoré continue d’assurer pleinement à présent ses fonctions de président du CMTR pour le bonheur du transport malien.
Le dernier baroud ‘honneur de ces trois plaignants, voué à l’échec
Ayant compris qu’ils venaient de perdre désormais toute crédibilité aux yeux des autorités du pays puis des transporteurs, ces trois individus utilisent leur dernière cartouche pour redorer leur blason. C’est ainsi qu’ils ont décidé d’aller à l’assaut des transporteurs de l’intérieur et dans les gares de Bamako en brandissant la lettre du Premier ministre datée du 7 novembre 2014 qui n’est plus d’actualité pour nuire à Youssouf Traoré et à son bureau. Et depuis l’annonce de la date de l’assemblée élective prévue dans trois mois, ces trois désœuvrés complètement désorientés ont décidé de franchir un nouveau palier en publiant ces allégations dans un journal de la place le 10 décembre dernier. Mais hélas pour eux en lieu et place d’une révolte contre le président Youssouf Traoré, on a assisté à des déclarations de soutien à travers tout le pays au président et à son bureau. Aujourd’hui les transporteurs routiers du Mali exigent que ces trois personnes soient poursuivies en justice pour diffamation, atteinte à l’honneur du président et à l’image de leur structure. Pour un transporteur venu de l’intérieur que nous avons rencontré au siège du CMTR le 15 décembre dernier, ces trois personnes n’ont ni un taxi, ni une Sotrama, ni un camion à plus forte raison une citerne ou un car. « Pour parler du problème des transporteurs le minimum veut qu’on ait au moins un taxi. Ce n’est pas parce qu’on est un ‘’coxeur’’ ou un ancien transporteur qu’on doit se permette de porter des accusations mensongères et fallacieuses sans la moindre preuve tangible » confie t-il. En homme sage et ne se reprochant de rien, Youssouf Traoré calme le jeu et promet des poursuites judiciaires« J’invite tous les transporteurs routiers du Mali à ne pas tomber dans la provocation car ces trois personnes n’ont que ça pour nous pousser à l’erreur. Une chose est sûre, je saisirai qui de droit pour amener ceux qui m’accusent d’avoir détourné ces fonds d’apporter les preuves tangibles. Je reste serein et je vous promets qu’ils le regretteront amèrement s’ils n’apportent pas les preuves qu’ils avancent en m’accusant gratuitement. Ce ne sont pas ces genres de personnes qui me perturberont dans ma mission à assurer le bonheur des transporteurs maliens » confie M. Traoré.
Youssouf Traoré et son bureau toujours en activité
Au moment où ces trois personnes désœuvrées pensaient avoir réussi leur coup le 10 décembre et comme Dieu n’aime pas la méchanceté et l’ingratitude, une forte délégation du CMTR conduite par Youssouf Traoré quitta Bamako le 11 décembre pour une mission en Cote d’ivoire pour trois jours. Une mission de sensibilisation sur la conduite à tenir par les transporteurs maliens par rapport à la pèse-essieu imposée par les autorités ivoiriennes. A son retour le président Youssouf a rencontré les transporteurs routiers et les chauffeurs le 15 décembre pour faire le compte rendu détaillé de cette mission au siège du CMTR. Notons que Youssouf accompagné de deux de ses collaborateurs, était parti plaidé auprès des autorités ivoiriennes et des syndicats sur le prix du tonnage sur le fret-marchandises portant entre 47500 FCFA et 50.000 FCFA. Si les syndicats ivoiriens sont d’accord pour l’instant la réponse des autorités est attendue ultérieurement. Il a été aussi question de la sécurisation du nouveau parking situé à 25 kms du port. Là aussi le président du CMTR a obtenu la garantie des autorités ivoiriennes d’affecter des policiers pour convoyer les camions maliens du parking jusqu’au Port. Pour mieux prouver que Youssouf Traoré et son bureau sont toujours en activité, ils ont rencontré une délégation du Port Autonome d’Abidjan le 16 décembre 2014 au siège de la structure pour discuter des difficultés rencontrées par les chauffeurs. A noter que le président du Conseil malien des chargeurs, Babalaye Daou et le représentant de la Chambre du commerce d’industrie du Mali, Mamadou Lamine Tounkara étaient présents à cette rencontre. Ce qui explique la présence massive des chauffeurs à la rencontre. Pour le président Traoré, son seul souci c’est d’œuvrer par tous les moyens à lutter contre les faux frets, la réduction des postes de contrôle, la fin des tracasseries multiples, la dotation en véhicules pour assurer le transport national et international et non seulement s’occuper des tickets et l’amélioration des meilleures conditions des chauffeurs et surtout les informer sur les nouvelles dispositions prises par les autorités portuaires au sujet des chargements des marchandises. « Pour parler de tickets, il faudrait d’abord qu’il y ait transport. Mais leur attitude ne me surprend pas du tout car tous ces trois personnes n’ont aucun véhicule et se sont vus coupés de l’argent issu de ces tickets depuis le démarrage des activités du bureau du CMTR en 2008. Nous sommes et serons toujours derrière notre président et son bureau car nous savons ceux qu’ils nous ont apporté depuis leur arrivée » confie un transporteur de Bamako. Pour l’instant le président du CMTR et tous ses collaborateurs restent sereins et décidés à aller jusqu’au bout afin de leur mission c’est-à-dire jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau qui sortira des élections prévues dans trois mois.
Sadou Bocoum