CMC : Ousmane Babalaye Daou, une chance pour les chargeurs du Mali !

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Ousmane Babalaye Dao
Ousmane Babalaye Dao président CMC

Le bilan étant éloquent, puisque les acquis sont très visibles, l’homme, depuis sa prise de fonction à aujourd’hui, s’est attelé à reformer les textes de la structure pour la conformer aux exigences du moment ; à la formation des cadres ;  à l’équipement et à l’amélioration des conditions de vie et de travail  des agents du Cmc. Cela, pour le bien-être des ressortissants du Conseil malien des chargeurs qui n’en demandent pas plus.

Depuis sa prise de fonction à la tête du Conseil malien des chargeurs, les résultats ne manquent pas pour Ousmane Babalaye Daou. Le bilan de l’homme étant élogieux et exhaustif, nous nous bornerons à citer quelques acquis. Ayant pour seul souci la réduction des coûts et des délais d’acheminement des marchandises afin d’assurer l’approvisionnement régulier à moindre coût et dans les meilleure délais en vue d’impacter le panier de la ménagère. L’homme s’est vite mis au travail pour assurer des conditions idoines à ses ressortissants. Ce faisant, dans le cadre des concertations sur la vie chère, Ousmane Babalaye Daou a multiplié les rencontres avec les partenaires et a sillonné les différents ports  en vue de supprimer ou réduire les charges supportées par les produits de première nécessité dans la chaîne d’approvisionnement du pays.

Mieux, il s’est personnellement investi dans la lutte contre les tracasseries routières ; dans la négociation des tarifs de transports avantageux et dans la réalisation des conditions favorables d’entreposage et des délais de franchise acceptables pour notre pays.

Ainsi, il a obtenu l’obtention du rabais du taux d’escorte sur le corridor ivoirien pour les produits liquides et solides (de 65 000 à 17 500Fcfa).

La facturation à la boite avec une ristourne payée par le port à l’importateur.

Durant la crise de 2012, le président Babalaye a effectué plusieurs missions avec son staff dans des pays frontaliers, des ports des pays de transit des marchandises maliennes. Ces actions ont permis :

-L’approvisionnement continu du pays permettant ainsi la maîtrise du niveau général des prix, malgré l’augmentation induite de la demande intérieure. Son suivi et sa facilitation ont conduit des délégations du Cmc dans tous les ports de la sous-région.

Dans le cadre de sa visibilité et de son rayonnement, le Cmc est présente et participe aux activités de l’Union des Conseils des chargeurs africains et de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi qu’à l’élaboration des textes communautaires de l’Uemoa sur le transport maritime ;

L’ouverture effective des représentations du Conseil malien des chargeurs dans les ports de transit en particulier à Abidjan, San Pedro et Dakar ;

Le renforcement des capacités des ressources humaines et l’amélioration de leurs conditions de travail ;

La signature d’une Convention de concession entre le Conseil malien des chargeurs, le Conseil malien des transporteurs routiers, la Chambre de commerce et d’industrie et le département en charge des transports et des marchandises (EBEMI) ;

L’assistance permanente à la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) en vue d’assurer une meilleure compétitive du coton malien ;

La participation à la Compagnie de navigation sur le Fleuve Sénégal (CRNAVSA) pour permettre d’amener les marchandises par bateau entre le Sénégal et Ambedi au Mali, la construction de ports secs ;

La diversification des voies d’accès à la mer avec la dynamisation et l’ouverture de nouveau corridors (9) traduisant la vision faire de la continentalité du Mali un atout ;

La mise en œuvre du bordereau de suivi des cargaisons (BSC) afin de réunir les conditions optimales de réception et d’expédition des marchandises transportées par mer et de disposer de statistiques fiables ;

Ouverture et aménagement de la Maison des chargeurs mise à la disposition des chargeurs, équipée de dispositifs informatiques à la pointe de la technologie permettant de suivre en temps réel le départ et l’arrivée des navires aux ports pour un meilleur suivi des cargaisons ;

La construction en cours d’un nouveau siège a l’ACI 2000.

Sans se voiler la face, comme le dit l’adage, «il faut rendre à César ce qui appartient à César». Durant son mandat, Ousmane Babalaye Daou n’a eu pour seul ambition que de servir le Mali et les chargeurs. Le travail abattu en si peu a permis à la structure de faire face aux missions qui lui ont été assignées. On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. Avec un tel bilan évocateur, pourquoi ne pas renouveler un autre bail à Ousmane Babalaye Daou le 25 avril prochain ? Toute chose qui lui permettra d’achever les grands chantiers qu’il a déjà ouverts.

Soumaïla T. TRAORE

PACHI

Source : l’Oeil

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