Autant certains policiers braves et dévoués mènent courageusement leur tâche, autant d”autres porteurs d”uniforme, tous corps compris, créent du désordre. De nos jours, force est de constater que malheureusement les uns et les autres ont un comportement dans la circulation qui n”honore guère leur tenue.rn
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De nos jours, la circulation à Bamako est très difficile : les gens circulent n”importe comment, notamment depuis que le prix des motos Djakarta est en baisse, et que beaucoup peuvent se l”offrir alors, qu”ils ne savent pas bien conduire ces engins. Mais surtout, très souvent, ils ne connaissent pas la circulation, tant il est vrai que " pouvoir conduire " et " savoir conduire " font deux.
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L”un des plus grands défauts du Malien est qu”il ne respecte pas la circulation, mais en réalité, peu nombreux sont nos compatriotes qui maîtrisent le code de la route. Il y a d”autres facteurs qui entrent en jeu tels que l”indiscipline des jeunes dans la circulation, ce qui fait que le taux d”accidents ne cesse d”accroître (50% pour la jeunesse seulement), malgré les dispositions prisent par le gouvernement.
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Pourtant il y a une émission qui passe sur l”ORTM tous les samedis (placée juste avant l”émission de grande écoute ””Jouvence””) : ””Circulation routière””, diffusée pour sensibiliser la population par rapport à la circulation et pour mieux apprendre aux gens le code de la route.
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Les forces de l”ordre doivent être les premières à donner le bon exemple en se comportant de façon digne en présence des autres. Or c”est le contraire qu”on constate parfois : quand un militaire arrive, l”agent de police qui règle la circulation lui donne aussitôt la priorité ! Est-ce par crainte ou par un sentiment de respect excessif ?
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Car il n”y a pas de code qui dit que les porteurs d”uniforme sont prioritaires par rapport aux autres dans la circulation. Il est rare de circuler à Bamako sans voir un jeune en uniforme forçant la priorité, tout fier de lui-même.
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Ma Camara.
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