Une grande majorité de la population du district de Bamako emprunte régulièrement la Sotrama(moyen de transport collectif) pour se rendre à leur lieu de travail ou pour d’autres courses. Cependant, si tout le monde est d’accord sur l’utilité de ce moyen de transport collectif à la portée de toutes les bourses ou presque, les comportements irrespectueux des apprentis et chauffeurs à l’endroit des clients font grincer des dents.
La Sotrama, reconnaissable par sa couleur verte, ces minibus sont les rois de la circulation dans la capitale malienne, Bamako, depuis plusieurs décennies. Pour cause, ils sont empruntés par une grande majorité des populations Bamakoises. Mais si le prix du transport du Sotrama est abordable, les comportements des chauffeurs et des apprentis de ces véhicules à l’endroit des clients sont souvent à la limite de l’acceptable. Pour bon nombre de clients, il est difficile de passer un moment agréable dans la sotrama. « Dès que tu l’empruntes, il faut s’attendre à toute sorte de calvaire de la part des chauffeurs et de leurs apprentis ». dit Mme Diarra Bintou Dembélé, commerçante au grand marché de Bamako. A l’en croire avant que le client emprunte, la Sotrama, souvent plusieurs apprentis se présentent à lui. Ce sont les apprentis ‘’coxer’’, vous les proposez un prix en deçà du prix normal pour des distances courtes, ils acceptent. Mais le hic en est que dès que le véhicule décolle, un autre apprenti se présente, celui-ci est le permanent, il refuse le prix proposé par l’autre apprenti. Toute chose qui provoque des scènes de disputes entre clients et apprenti sotrama.
En plus de cela, les chauffeurs et les apprentis sotrama, consomment le plus souvent, les produits stupéfiants mettant en danger la vie des centaines de passagers. Car ils sont à l’origine de plus 50% des accidents de circulation à Bamako.
Fily Sissoko