Tous les ans, dans le monde, plus d”un million de personnes meurent dans un accident de la route et 20 à 50 millions sont blessées. C”est en Afrique que le nombre de décès est proportionnellement le plus élevé. Et le mali ne reste pas en marge de cette situation.
Loin s”en faut car selon les statistiques de la CAPRIVES, les 17 512 accidents de la circulation routière qui ont eu lieu au Mali en 2006 ont tué plus de 9427 personnes et blessé plus de 31 608 personnes sur un total de 41 035 victimes. Une évolution largement supérieure à l”année 2005 dont le bilan était de 2349 accidents ayant entraîné 190 tués, 887 blessés graves et 1348 blessés légers, soit un total de 2425 victimes d”accidents de circulation. Les accidents de la route représentent la deuxième cause de mortalité.
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En plus de faucher des vies, ils engendrent un coût 3,7 milliards de dollars par an d”après les estimations de la Banque mondiale, 10 milliards de dollars (soit 2 % du PNB des pays africains) d”après celles de la Commission économique pour l”Afrique (CEA). C”est pourquoi les Etats africains, voulant que la tendance change, ont décidé de réduire de moitié le taux de mortalité routière d”ici à 2015. Si les aptitudes actuelles se confirment, on estime qu”en 2020 les ministères de la Santé des pays en voie de développement dépenseront 25 % de leur budget annuel dans le seul traitement des dommages corporels des accidents de la route.
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Selon le président de la CAPRIVES, le continent africain représente 18 % seulement de la production mondiale en automobiles mais enregistre 40 % des accidents qui se passent dans le monde. Une situation alarmante qui a poussé la CAPRIVES à se lancer dans la lutte contre l”insécurité routière au Mali.
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A cet effet, tout le monde est concerné pour lutter contre les accidents de la route qui tuent de nos jours plus que le sida.
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Ramata TEMBELY
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