L’élection du nouveau bureau du CMC ( Conseil malien des chargeurs ) qui s’est tenue mardi dernier à Bamako a été un plébiscite pour Ousmane Babalaye Dao. Président sortant et candidat à sa propre succession, l’homme conserve son fauteuil convoité par son concurrent, Ousmane Traoré. Ce dernier a été battu à plate couture par le président sortant du Conseil des chargeurs, dont les membres du bureau ont tenu à lui renouveler un second bail de confiance. Sur fonds de manœuvres et d’actes de sabordage orchestrés par les partisans de son rival, la candidature de Babalaye Dao a été perçue comme la meilleure et la plus utile pour les professionnels du secteur des chargeurs au Mali. Certaines rumeurs qui enflaient dans les salons de Bamako prédisaient même le report des élections pour faire capoter le processus ergote un officiel contacté par Les Afriques. A en croire nos sources, il n’y avait pas photo entre le président sortant et son rival , Ousmane Traoré. Car, estiment plusieurs témoins, le projet de programme proposé par Babalaye Dao convenait mieux aux acteurs du secteur. Au finish, le jour du vote, le candidat Ousmane Traoré ne s’est pas présenté malgré le consensus sur la date de l’élection sous la supervision d’un homme de compromis, Soya Golfa. Des actions en justice des partisans de l’autre camp, se sont avérées infructueuses. << Nous avons élu Babalaye Dao dans les règles de transparence, d’équité et de justice. Donc le droit a été dit. >> commente un haut responsable du CMC. Dans les starting-blocks du nouveau président, des chantiers de renforcement et modernisation de l’environnement des affaires touchant au secteur , notamment la taxation des trafics sur les corridors économiques transmaliens. Babalaye Dao a promis un avenir reluisant au monde des chargeurs du Mali. C’est le prix de la relance de l’intégration économique sous-régionale.
PAR ISMAEL AIDARA, RÉDACTEUR EN CHEF, BAMAKO
Les Afriques
Ha ! Bien écrit. Beau papier. Juste une restitution des faits sans passion et polemique. Les Afriques est une fierté de la presse panafricaine. Je vous le jure. Nous avons en Afrique de très bons journalistes. Wassalam…
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