Comment comprendre que les propriétaires Sotrama, principal moyen de transport à Bamako puissent procéder à une augmentation vertigineuse du prix du transport ? Difficile pour les usagers à tous points de vue. La décision prise la semaine dernière par le Syndicat National des Transporteurs routiers du Mali, a suscité la colère de plus d’un. C’est pourquoi, plusieurs centaines de manifestants ont pris d’assaut les rues de la Commune IV de Bamako le samedi 23 mars dernier. Au cours de ladite manifestation, notre confrère a été sévèrement battu par les policiers du Groupement Mobile de Sécurité.
Des grincements de dents à tous les niveaux de la société malienne, suite à l’augmentation sur les prix du transport urbain sont de plus en plus perceptibles .Vie chère et temps durs pour cette pauvre population ! Une population qui vit déjà dans des conditions difficiles pour qui connait le portefeuille du Malien moyen. Des débordements sont à craindre dans la mesure où le pays vit une des pires crises de son existence.
A cause de la facture salée les populations ont décidé de se faire entendre en dressant des barricades à quelques encablures du Lycée Prosper Kamara sise à Hamdallaye en vue d’empêcher les SOTRAMA de circuler. Les manifestants poussaient des cris hostiles aux chauffeurs de Sotrama qu’ils accusent de tous les maux d’Israël, car selon eux, ces derniers ne tiennent pas compte de la situation dans laquelle vivent les populations maliennes.
Il y a donc à craindre le pire. D’autant plus que l’augmentation sur les prix du transport urbain pourrait avoir des ramifications en entrainant malheureusement une nouvelle flambée des prix sur d’autres articles. Car des commerçants mal intentionnés n’hésiteront pas à profiter de cette situation. Ils sont déjà aux aguets, prêts à saisir la balle au bond pour faire de la surenchère.
Cette situation montre quoi qu’on dise l’indifférence de certains de nos compatriotes qui se sont illustrés par l’imposition de cette mesure impopulaire qui oblige le malien moyen à travailler pour les Transporteurs.
Le Syndicat National des Transporteurs Routiers doit trouver dans les meilleurs délais une solution pour que le secteur du transport routier échappe à la spéculation.
Agression du confrère
Au cours de la manifestation, notre confère Montaga Diakité du journal L’AGORA a été victime d’une agression, œuvre de policiers censés assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. C’était en commune IV du District de Bamako à quelques encablures du Lycée Prospère Kamara, au cours d’une manifestation des populations contre l’augmentation des tarifs du transport urbain. En effet, le malheur de notre confrère, aura été d’être présent sur les lieux de la manifestation, pour informer ses lecteurs. Où sommes-nous ?
Arrêté en plein reportage, avec son appareil photo, le confrère a été violemment battu par un groupe de policiers. En effet, les éléments du Groupement Mobile de Sécurité n’ont ménagé ni coups de mains, ni de matraques contre notre confrère. Encore une preuve pour affirmer ex cathedra que le respect des droits de l’Homme a du chemin devant lui dans notre pays.
Personne ne saura nous réduire au silence. Ceux qui s’attaquent aux hommes de presse à Bamako et dans le reste du Mali, se trompent de combat et d’adversaire. Nos forces armées de défense et de sécurité n’ont pas besoin de boussole pour savoir que l’adversaire est bien positionné au Nord du Mali. Et que c’est là-bas qu’il faut afficher la résistance.
Après la génuflexion imposée à notre pays, nous pensons que chacun de nous se doit de mettre les bouchées doubles pour que notre Mali se relève enfin. Il est peut être plus facile de traquer d’honnêtes citoyens au sud tentons-nous de dire. Les vrais ennemis du pays sont ceux qui ont rendu possible la crise dans laquelle il sévit, et non la presse.
Même si la punition n’était pas expressément dirigée contre la presse selon nos investigations, notre police doit fournir encore des efforts dans le cadre du respect des droits de l’homme.
B. COULIBALY
Accueil Nation
ne les en veut pas ;eux aussi ils sont maliens comme sanogo et son clic ;ils n veulent que leur part du gateau ,c’est normal .celui qui n’est pas content ,qu’il bouge son cul pour que les poltron de kati dégage .
cmd on est avec vous
les gens oublient que nous sommes toujours en état d’urgence et que de ce fait, les regroupements à caractère violent et les manifestations sont proscrits.
Les journalistes doivent porter un signe distinctif pour ne pas les confondre avec les autres, car actuellement, presque tout le monde a un appareil photo. Ensuite on n’a pas du tout besoin de se mêler aux manifestants de première ligne pour faire un reportage.
Concernant l’augmentation des tarifs de transport, cela doit être bien sûr préalablement porté à la connaissance des autorités qui peuvent l’accepter ou la rejeter.
Enfin, l’auteur de l’article oubli superbement de préciser le taux d’augmentation; ou alors il n’a que des informations parcellaires.
Que Dieu nous guide!
Oui mais l’état d’urgence ne doit pas non plus être l’occasion de nous trouer les poches……….Alors il fauidrait simplement expliquer aux citoyens que nous encaissons de plein fouet les effets de la guerre…..plus d’argent….plus de subventions….le carburant et le gaz grimpent….les prix de transport et de l’énergie grimpent………….
le mali n’a pas d’association de consommateurs 😈 les gens qui sont censés les representé sont de mêches avec les autorités et ce sont des benis oui oui 👿
ils ne font que ce que le gouvernement veut; ils pensent à tout sauf aux consommateurs 😈
Et le projet d’installion de tramway d’ATT à Bamako, où en sommes nous
avec ce projet?Je pense que toute augmentation des tarifs du transport devrait être faite en accord avec nos autorités du ministère des transports, Syndicat National des Transporteurs routiers du Mali et de l’association des consommateurs!En dehors de ça, toute augmentation anarchique de tarif va conduire à des violences dont nous n’avons pas besoin aujourd’hui. 😉
Ouais mais bon, c’est aussi ca le libéralisme……….
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