Le samedi dernier a été particulièrement mouvementé dans certains quartiers de la capitale, où des jeunes se sont mobilisés pour protester contre la hausse des tarifs du transport urbain et interurbain. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour endiguer ce mouvement de colère.
La semaine dernière, les frais de transport ont connu une hausse dans le district de Bamako. Si le fait est justifié par l’augmentation du prix du carburant et des pièces de recharges selon les transporteurs), les usagers, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Et ils sont, vraisemblablement, déterminés à se faire entendre.
Notre pays traverse depuis d’une année une crise sans précédent qui continue d’imprimer sa marque avec à la clé des séries d’agitations. Tous les secteurs, dont celui des hydrocarbures, connaissent des difficultés qui se traduisent, souvent, par une augmentation des prix sur le marché. Ce qui, à en croire les transporteurs, explique leur décision d’augmenter les frais de transport. Cependant, certains Bamakois, aussi affectés par la crise, ne sont pas disposés à subir.
Ainsi, le samedi dernier, on a assisté à des mouvements de contestation, par endroit, à travers la capitale. Ce, en dépit de l’Etat d’urgence en vigueur.
Ces mouvements, notamment en commune I, II et III du District de Bamako étaient menés par des jeunes mécontents de la mesure. En effet, ces manifestants, munis de vielles boîtes, s’étaient rassemblés en face de l’Assemblée Nationale. Là, ils ont débordé sur la route et rendu la circulation difficile. Il y a eu des heurts entre les manifestants mécontents et certains conducteurs de Sotrama. Et n’eut été l’intervention des policiers pour dispersés les jeunes à coup de matraques et de grenades lacrymogènes, on allait assister à un véritable drame.
Selon nos sources, auparavant, les communes I, III et IV avaient connu également des mouvements similaires.
Les acteurs s’expliquent
Selon un chauffeur, Seydou Diarra « ce sont des jeunes mal intentionnés qui cherchaient à brûler les sotrama des chefs de familles pour rien, sans chercher a comprendre cette augmentation des prix 50 FCFA ». Pour lui, cette augmentation est due à la montée des prix de l’or noir (pétrole) et des pièces de rechange.
De son côté, un policier qui a voulu garder l’anonymat conclut : « cette situation n’arrange personne, à cause de la situation économique difficile que nous traversons, comme le monde entier actuellement. Cette grève a fait perdre beaucoup d’argent et causé beaucoup des dégâts aux chefs de familles, chauffeurs et policiers ».
A suivre….
Lassana
Orange Mali contribue à la fête des lépreux
Des bœufs et des sous pour l’Union malienne Raoul Follereau
En prélude à la 60ème édition de la journée mondiale de lutte contre la lèpre, la Fondation Orange Mali n’a pas dérogé à la règle, celle de rendre la fête plus belle pour les malades de la lèpre. Elle vient de remettre encore à l’Union Malienne Raoul Follereau 10 bœufs et la somme de 500 mille FCFA. La cérémonie de remise a eu lieu le jeudi 21 mars au siège de l’union. La présidente de la fondation Aminata Kamian, en remettant le don a estimé que la société Orange Mali, à travers sa fondation, prouve une fois de plus qu’elle est une société citoyenne. Elle n’a pas manqué de rassurer le président de l’Union Raoul Follereau quant à la disponibilité de sa fondation à toujours soutenir les personnes malades de la lèpre.
Le président de l’Union malienne Raoul Follereau, en recevant le don, n’a pas manqué d’exprimer la gratitude des personnes malades de la lèpre. Il dira que malgré la crise qui traverse notre pays, la fondation Orange Mali fidèle à sa tradition n’a pas manqué de faire un don. Il a, pour terminer, partagé avec l’assistance cette citation de Raoul Follereau « Aimons-nous, tout est là. C’est le secret du bonheur, du seul bonheur qui vaille d’être goûté. Plaignons les méchants et tentons de les convertir. Montrez leur qu’ils font fausse route, que le mal est complice du malheur, que la bonté seule mène à la joie… » Il faut noter qu’en raison de la crise, l’édition de 2013 a été célébrée de façon modeste. Elle a été marquée par une table ronde d’hommage à feu Aly Cissé pour le rôle joué dans la lutte contre la lèpre et une journée porte ouverte au centre d’assistance des invalides de la lèpre de Samanko.
F SISSOKO
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