Sénégal Airlines carbure dans le noir. Ses jours sont comptés. Ses ailes brûlent, sa situation financière désastreuse (plus de 8,3 milliards de f CFA de passif cumulé) et si les autorités sénégalaises n’y font rien avant fin juillet 2014, la compagnie aérienne, qui avait suscité l’espoir après la liquidation au forceps d’Air Sénégal International, devra disparaître du ciel africain. Selon des informations en notre possession, recoupées auprès de hauts cadres de la compagnie, l’endettement a atteint un niveau insupportable. «Si l’Etat ne réagit pas d’ici fin juillet prochain, c’est la mort de Sénégal Airlines, qui malgré ce qu’elle endure tient les ailes en sauvant la face», confessent avec peine nos interlocuteurs. Presque la mort dans l’âme, l’espoir envolé de voir grandir un pavillon dans le ciel ouest-africain, ces hauts responsables de Sénégal Airlines ont révélé à Les Afriques, que les actionnaires du capital de Sénégal Airlines sont très en retard par rapport à la nouvelle donne du marché de l’industrie de l’aéronautique. «Ils ont voulu faire des placements sans connaître les enjeux du marché. Maintenant, ils s’en moquent de notre situation», pestent-ils. En réalité, tout se savait dans les couloirs surtout en ce qui concerne le portefeuille financier dégradant à une vitesse de croisière (de la compagnie) mais personne ne voulait «griller l’embargo» afin de ne pas s’attirer les foudres du cabinet shadow du directeur général.
À l’évidence, depuis le démarrage des activités de Sénégal Airlines, le corps de SAL s’apparente à un corps en métastase. La compagnie aérienne croule sous le poids d’un endettement cumulé estimé à plus de 8,3 milliards de f CFA.
Tentatives infructueuses de trouver repreneur
La douloureuse et désagréable parenthèse d’Air Sénégal International a poussé les banques privées de la place financière dakaroise à apporter du cru à la nouvelle jeune compagnie Sénégal Airlines. Selon des informations parvenues à Les Afriques, un pool de banques locales avait été approché par les nouvelles autorités sénégalaises pour perfuser la compagnie sous forme d’un crédit syndiqué. Sans succès. Les raisons de refus des banques privées de mettre la main à la poche s’expliquent par la non-rentabilité financière de la compagnie désagrégée par la facture salée de ses contrats leasing auprès des compagnies loueurs. La compagnie Mauritania Airlines et un loueur français dont l’identité n’a pas été révélée sont les principaux affréteurs d’appareils à Sénégal Airlines. Les prestations du leasing sont faramineuses. On parle de 5,800 milliards de f CFA à la date du 25 janvier 2014. À cela s’ajoutent les intermittentes pannes de ses deux appareils immobilisés sur les tarmacs, provoquant des chamboulements de son planning de vols sur les lignes Dakar-Bamako-Ouagadougou-Niamey. Le vol DN 03 du 10 avril 2014 devant assurer la desserte Niamey-Dakar a dû être différé pour le 11 avril 2014 au finish. La compagnie Sénégal Airlines n’attire plus personne, perd sa crédibilité, se brûle les ailes et s’éloigne de plus en plus de ses ambitions. Révélé en exclusivité par Les Afriques à l’époque, Sénégal Airlines avait dû casquer en juillet 2011 la bagatelle de 800 millions de f CFA aux techniciens de Lufthansa, pour sortir un de ses appareils cloués dans la boue à l’Aéroport international Bamako-Sénou.
Les autorités dakaroises ont engagé il y a quelques mois des discussions avec le géant South Africa Airlines pour une prise de participation au capital de Sénégal Airlines. Nos sources qui sont formelles affirment que l’offre de Dakar n’agrée pas les Sud-africains. Mieux, nous a confié une source, les ponts entre Dakar et South Africa Airlines sont coupés. Pour l’instant, la page semble être fermée. La seule option qui s’impose pour les autorités du régime Macky Sall, à défaut de trouver vite un repreneur stratégique technique, est de vendre Sénégal Airlines au franc symbolique. Comme par le passé avec Air Sénégal International qui a filé l’oiseau volant au franc symbolique.
PAR ISMAEL AIDARA ( Les Afriques )
Air mali, Air Sénégal, Air Afrique,…. Quoi d’autre? Tant que les africains ne cherchent pas à se libérer de l’Europe et du monde arabe (dans tous les domaines, y compris spirituellement), et arrêter les divisions et trahisons, on ne bougera pas d’un seul iota. Très simple à comprendre. Après des siècles de combat de survie, notre existence sur cette terre, on ne la doit qu’à la limite du pouvoir de l’autre sur la nature. à bon entendeur salut. Signé GUINDEBA depuis Québec.
Triste!!!
IBK L A COMPRIS EN PROPOSANT UN PARTENARIAT A TROIS AVEC LE NIGER ET LA MAURITANIE
LES SENEGALAIS PENSENT ETRE AU DESSUS DES AUTRES ALORS QU ILS NE SAVENT MEME PAS FABRIQUER UNE AIGUILLE SANS LES MACHINES EUROPENNES !
350 000 FCFA ALLER ETOUR BKO NIAMEY
bien fait pour eux qu ils crevent , on voyagera en bus
QUE VOULEZ VOUS MALIWEB ?
L EFFICACITE N EST PAS DANS LES GENES DES AFRICAINS !
Dure a entendre mais c’est vrai. La CEDEAO n’a besoin que d’une, une seule compagnie efficiente et efficace.
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