Depuis plusieurs mois,
Air France a ainsi accusé une perte de 1,1 milliard d’euros, soit près de 720 milliards de FCFA pour son dernier exercice budgétaire 2009/2010.
Des efforts importants ont été consentis par la totalité des salariés du groupe pour permettre à leur entreprise de faire face à cette situation. Cela s’est notamment traduit par des mesures rigoureuses de gel des embauches, une politique salariale contrôlée et, en France, par un plan de départs volontaires de près de 1800 salariés sur la seule année 2010.
En dépit de cela, la compagnie a souhaité tout mettre en oeuvre pour maintenir ses engagements auprès de ses clients et de son personnel. Ainsi, au Mali, cela s’est concrétisé par une stratégie de poursuite de son activité, un maintien de l’emploi et une politique d’évolution positive des salaires conforme aux engagements antérieurs de la compagnie.
Parallèlement, plus structurellement, un processus de révision de l’accord social d’Air France au Mali a été initié. Des réunions de négociations ont été tenues, réunions au cours desquelles des propositions significatives ont été formulées par
Dans le cadre des discussions constantes depuis ce préavis, des propositions ont été faites par
En accord avec
Air France reste en permanence à l’écoute de son personnel et de ses représentants.
Air France a toujours privilégié, en Afrique en général et au Mali en particulier, le maintien de l’emploi, de bonnes conditions de travail pour son personnel, l’évolution régulière et positive des salaires et le dialogue social. “L’importance d’un dialogue social serein, loyal, constructif et respectant le cadre légal “ a toujours prévalu au sein de la représentation au Mali, ce qui a encore récemment été réaffirmé par
Air France assure néanmoins l’ensemble de ses vols.
La compagnie présente ses excuses à ses clients pour la qualité de service altérée au sein de son agence ainsi que pour les retards qu’ils subissent à l’aéroport de Bamako et met tout en oeuvre pour atténuer les désagréments induits.