La route 187 à Djélibougou, celle du Banconi Djanguinébougou, le marché de Médine, le site du troisième pont de Sotuba sont les itinéraires suivis par le ministre Ahmed Diane Séméga lors de sa sortie mardi dernier. Le pont de l’amitié Mali-Chine, plus connu sous l’appellation de troisième pont et qui constitue la grosse attraction des usagers, est à 80% de taux de réalisation. Il sera réceptionné dans le courant de l’année 2011.
A l’issue de la réunion annuelle des services du ministère de l’Equipement et des transports et dont les travaux ont pris fin hier, le chef du département, Ahmed Diane Semega a profité de l’occasion pour faire une sortie sur le terrain afin de constater de visu l’état d’avancement des travaux de dégradation de certaines voies des communes I et II. Au cours de cette sortie, la délégation ministérielle a pu visiter respectivement les quartiers de Djélibougou, Banconi Djanguinebougou et Sotuba. Là, elle s’est rendue sur le site du troisième pont de Bamako. Ce joyau sorti de terre se hisse majestueusement au dessus du fleuve et surplombe le quartier de Moussabougou. Ses travaux connaissent une avancée significative. Une avancée dont le ministre de l’Equipement et des transports, a pu se rendre compte Selon les ingénieurs en charge de l’ouvrage, les travaux sont estimés à 80% de taux de réalisation. Ce qui, d’ailleurs, est en soi une bonne nouvelle pour les usagers. Qui attendent avec une grande impatience sa réception. Ce pont, qui sera livré dans le courant de l’année 2011, permettra de désengorger la circulation et de contribuer à l’embellissement de la capitale.
Après Sotuba, la délégation fit un détour au Banconi avant de passer au marché de Médine. Dans ce complexe commercial, c’est une véritable pagaille qui prévaut. Une situation qui n’a pas laissé les visiteurs indifférents.
De retour au Cabinet et à la faveur d’un point de presse, le ministre de l’équipement et des transports, Ahmed Diane Séméga, a réaffirmé toute sa volonté de mener une bataille ardue et féroce contre l’insécurité routière et la surcharge sur nos routes. Deux fléaux qui font, aujourd’hui, des ravages sur l’ensemble de nos réseaux routiers. Ahmed Diane Séméga ne croyait pas si bien dire lorsqu’il soutient que plus de 50% des accidentés de la circulation sont des jeunes avec son corollaire de mort et de désespoir. Et que la plupart de ces accidents ont lieu lors des périodes de fin d’année, les fêtes de Ramadan et de Tabaski et la rentrée des classes. L’autre grande préoccupation du ministère de l’Equipement et des transports au cours de l’année 2011, sera, sans nul doute la lutte contre la surcharge.
Le phénomène de la surcharge est à l’origine de la dégradation de nos routes. Toutes choses qui font que celles-ci, conçues pour une quinzaine d’années d’existence ne durent pas plus de cinq ans.
Au nombre des préoccupations du ministre de l’Equipement et des transports figure également, en bonne place, le phénomène de l’occupation anarchique des voies publiques. Un phénomène dont il s’est rendu compte au cours de sa visite dans les communes I et II du district de Bamako. Le constat est des plus amers surtout au niveau du marché de Médine : les ronds points sont pris d’assaut et transformés en parking, le moindre espace vide est transformé en garage. Une situation qui a provoqué l’ire du ministre Ahmed Diane Séméga. Il a renouvelé son appel à l’ensemble des acteurs, aux maires afin que chacun joue son rôle dans la préservation des infrastructures.
Il a indiqué que pour 2011 l’accent sera davantage mis sur une vaste campagne de sensibilisation et de communication.
Abdoulaye DIARRA