Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA) ; délégation du Mali La gestion BAYA en question…

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Parler de l’ASECNA  Mali ; c’est ouvrir la boîte aux pandores d’une structure nationale créée par la volonté affichée des plus hautes autorités du Mali afin de mieux gérer la sécurité aérienne de tous les avions qui atterrissent ou traversent notre ciel. C’est fort des milliards que cette agence dirigée par M. Siaka Baya depuis 2008 ; que notre équipe de reportage a foulé le pied. Reportage.
Tout d’abord, il faut lever l’équivoque entre l’ASECNA communautaire qui s’occupe des aéroports de Bamako, Mopti et Gao. Il est représenté par notre compatriote Sanogo , grand cadre en la matière. Ces trois aéroports constituent la plate-forme communautaire qui gère les vols et atterrissages des avions suivant la convention à l’article 2 de l’ASECNA de 1960. Les autres aéroports de Tombouctou, Kayes, Yélimané, Nioro du Sahel, Sikasso sont gérées par une structure nationale depuis 2008. Et cette structure sis à Kalanban-Koura extension ; est dirigée par M. Siaka Baya suite à un appel à candidature âprement disputée. Donc l’ASECNA ; délégation pour la Mali s’occupe des activités des aéroports cités plus haut. Le Directeur de cette structure ne rend compte qu’au Directeur Général de l’ASECNA basé à Dakar qui se trouve être un compatriote. Mais, il se trouve que si sa gestion n’est pas appréciée par le Ministre de tutelle président du Conseil d’Administration (PCA), celui-ci pourra demander sa relève.
Népotisme, licenciements à petit feu, faux et usage de faux constituent la gestion Baya.
Et pour cause, si l’intéressé affirme haut et fort qu’il n’a rien à se reprocher par rapport à sa gestion et défend mordicus les intérêts de l’tat et les travailleurs travaillent en fonction d’un contrat très avantageux.
« Dilapidations des ressources,  magouilles, falsifications de documents de la part de certains travailleurs, encaissements de salaires d’autres employés par certains, mon équipe y a mis fin », a martelé Baya sous les regards approbateurs de son conseiller et collaborateur Goro, chef de l’exploitation.
« Nous avons la conscience tranquille par rapport à notre gestion car tout se fait dans la transparence et sommes prêtes pour un débat contradictoire » a laissé entendre le directeur délégué Baya.
Licenciements abusifs, népotisme…
Pourtant, en écoutant le chef de l’ASECNA Mali, vous êtes épaté et convaincu. Mais il ressort de nos investigations qu’il se déroule des choses graves. Et pour cause !
S’agissant des licenciements, le patron de l’ASECNA Mali prétend qu’il se fond dans les règles de l’art suivant les conclusions de la commission de discipline qui envoie son rapport au DG à Dakar qui donne son avis en général favorable selon la faute.
Pour notre interlocuteur, la plupart des licenciements (trois au total) ont eu lieu suite à des fautes graves. C’est le cas du gardien de l’aéroport de Kayes, tout comme de ce travailleur qui a passé trente ans de sa vie là ou de la femme d’un haut gradé qui vient d’être mis en congé maladie. « La femme de l’Officier en question va en congé maladie depuis le 1er novembre dernier pour 3 ans. Durant la première année, elle touchera la totalité de son salaire ; l’année suivante, la moitié et la dernière année de même ». Pourtant, nos investigations nous permis de découvrir le contraire révélé par une note de service N°0296 du 1er novembre 2012 en son article 02 : « Durant la période du 1mars 2012 au 28  février 2015, Mme… percevra , au titre des prestations en espèces, un traitement égal à : pendant la première année, soit du 1 mars 2012 au 28 février 2013, la rémunération des indemnités ayant un caractère de remboursement de frais et des indemnités liées à l’exercice de la fonction ; pour les deux années suivantes ; soit du 01 mars 2013 au 28 février 2015, la moitié de la rémunération avec les mêmes exclusions. Au delà de la troisième année ; soit à partir du 1 mars 2015, l’ASECNA est en droit de rompre le contrat de travail qui la lie à l’intéressée. Aussi, l’intéressée durant cette période doit produire tous les trois mois, un certificat médical délivré par le même médecin indiquant l’évolution de sa maladie ». No comment !
Disparités dans les salaires
A titre d’exemples, il s’avère qu’il ya des disparités dans le traitement des salaires. Et pour cause, en prenant les cas des chauffeurs, tous n’ont pas le même salaire. Ceux-ci évoluent entre 125 000 FCFA à 172 000FCFA ; voir plus de 200 000 FCFA, le frère ou parent du directeur délégué qui se trouve à Sikasso.
Mieux, « le bon gestionnaire » a à ses actifs deux secrétaires si le premier qui a été recruté par une agence de placement (Agence Dioula » fortement soupçonné « d’être » proche de lui, gagne plus de 500 000FCFA, la seconde secrétaire qui est une femme toucherait plus de 200 00FCFA. Que dire de son agent chargé du protocole qui empocherait aussi plus de 200 000FCFA par mois !  Qui dit mieux !
Voyages onéreux du directeur délégué !!!
Grande a été notre déception, qu’en cette période d’assainissement, que Baya tente de mener en bateau notre équipe de reportage. Nos investigations nous ont permis de découvrir son non respect des instructions du nouveau Directeur Général de l’ASECNA qui interdit à tous les directeurs de ne plus voyager en classe première dans les vols.
Pourtant au mois d’août dernier, M. Baya voyagera sur Lusaka avec retour sur Bamako rien que pour son billet aller et retour, il coûtera plus de 4 millions de FCFA. Cela se comprend laisse entendre un cadre du département de tutelle puisque l’argent ne vient pas de sa poche.
Au moment où nous bouclons cette édition, l’homme vient de rependre ses voyages.
Faux et usage de faux !!!
Sur ce plan, il s’avère que « monsieur propre » qui est venu en 2008 pour nettoyer et donner du sang neuf à la boîte, avait sa petite idée, à en croire un fin connaisseur du département. Et pour cause, parlant du gardiennage, à peine désigné à son poste, M. Baya signera un contrat avec la société Koné Gardiennage qui appartiendrait à une parente. Pour le bas mot ; celle-ci à travers des documents jugés « faux » par la suite encaissait au bas mot plus de 1 000 000 FCFA. C’est fort de cette grossièreté que l’homme se rendra compte qu’il faut résilier le contrat qui a quand même durée trois ans de 2008 à 2010.
Ce qui est sûr, il se passe des choses graves. Et mieux, un système a été érigé par le chef de lieux qui lui permet d’avoir le contrôle sur tous les travailleurs plus de 200. Un listing des numéros privés des agents serait à son niveau.
S’agissant des locaux qui sont loués à 1 000 000 de FCFA qu’il a lui-même confirmé. Pourtant, avec les milliards générés par l’ASECNA Mali pour quoi ne pas construire un siège. Le projet est à l’étude », a-t-il fait savoir.
Affaire à suivre !
Hamady

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1 commentaire

  1. mon chèr journaliste , revenez sur vos notions de calcul du fondamental car 2008-2010 fait 2ans au lieu de 3ans mentionnés dans votre article . merci

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