En 2018, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a promis, au cours d’une visite dans la région de Kayes, d’acheter des nouvelles locomotives en vue de remettre en marche le train voyageur en panne depuis quelques années. Aujourd’hui, les Maliens en général et les populations de Kayes en particulier se sont finalement rendu compte qu’il s’agissait d’une fausse promesse, faite dans le seul but de conquérir l’électorat kaysien.
Lors de la campagne présidentielle, l’ex ministre en charge des Transports et du Désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, actuellement ministre du Développement Industriel et de la Promotion des Investissements a tenté de donner du crédit à la promesse faite par le Président de la République. C’est ainsi qu’en juillet 2018, celui-ci s’est rendu, en catimini et en solo, en Afrique du Sud pour se faire filmer et photographier devant des locomotives. Ce jour-là, le ministre a laissé entendre qu’il venait de réceptionner trois nouvelles locomotives achetées en Afrique Sud pour relancer les activités du train voyageur. La bonne nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre. Plus d’un Malien et surtout les cheminots lesquels, ignorant que c’était du bluff hautement planifié, sursautaient de joie. Parce qu’ils voyaient leur chômage arrivé à terme. Un chômage inhérent à l’arrêt des activités ferroviaires.
Mais la déception a été grande, très grande de constater qu’après les élections présidentielles, cette affaire des trois locomotives n’est plus à l’ordre du jour. Mieux elle est considérée comme un tabou qui dérange les autorités. Dans la mesure où, celles-ci ne veulent plus entendre parler de des trois locomotives que le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a réceptionnées le 24 juillet 2018 en Afrique du Sud.
«Nous étions surpris de voir le ministre des Transports et du désenclavement en Afrique du Sud pour commander des locomotives, sans se faire accompagner, ni par des cheminots, ni par des ingénieurs. En tant que cheminots, nous l’avons vu, comme tout le monde, à la télé. Nous n’avons pas été informés au préalable et nous attendons toujours les trois locomotives», nous a confié un conducteur de train, membre du syndicat des travails des rails (Sytrail). Pour ce dernier, on n’achète pas une locomotive comme un vélo.
Conformément au principe de continuité de l’administration, il revient à l’actuel ministre des Transports, Zoumana Mory Coulibaly de poursuivre le processus enclenché par son prédécesseur, actuellement ministre du Développement Industriel et de la Promotion Investissements. Mais il se trouve que celui-ci est allergique, au vrai sens du terme, à cette affaire.
Sans arguments face aux nombreuses et récurrentes questions des cheminots au sujet des locomotives lors des différentes réunions, le ministre Zoumana Mory Coulibaly préfère la fuite en avant. Acculé récemment lors d’une réunion par des responsables syndicaux des cheminots, le ministre a laissé entendre qu’il revient au nouvel Administrateur général de Dakar Bamako Ferroviaire (DBF), le Sénégalais Kibily Touré de trancher cette question des locomotives. Pour les cheminots maliens, cette explication de Zoumana Mory ne tient pas la route pour plusieurs raisons.
«Quand le prédécesseur de Zoumana Mory partait en Afrique du Sud pour commander les locomotives, il y avait déjà un Administrateur général à la tête de DBF qui n’a pas été impliqué. Aujourd’hui, pourquoi le gouvernement veut laisser l’affaire à l’appréciation de l’Administrateur général de Dakar Bamako Ferroviaire ? » S’interroge un autre responsable du Sytrail.
Selon nos informations, l’Administrateur général de DBF a peu d’intérêts avec le train voyageur du Mali auquel, étaient destinées les trois fameuses locomotives. Le train voyageur est destiné pour la ligne interne au Mali, contrairement au train marchandises qui concerne la ligne transnationale, laquelle est gérée par Dakar- Bamako- Ferroviaire.
Le ministre Zouma Mory Coulibaly doit donc cesser de se moquer des Maliens et se débrouiller à faire parvenir ces locomotives au Mali, si elles ont été réellement réceptionnées par son prédécesseur. Sa quiétude en dépend, surtout quand on sait que la crise actuelle du secteur des rails et la colère des cheminots s’expliquent, essentiellement, par l’arrêt des activités ferroviaires dû au manque de locomotives.
Aboubacar Berthé
Source : Le Serment Du Mali
Les peuples ont les dirigeants qu’ ils méritent.
Quel malien peut ignorer la proximité d’Ibk des délinquants de la république depuis qu’ il était à la tête de l’ ADEMA-PASJ?
Comment peut-on rejeter l’ ADEMA-PASJ à cause de sa gestion frauduleuse des deniers publics et aimer celui qui,au même moment,a été son président?
N’est ce pas un peuple qui n’arrive pas à faire une distinction entre le responsable de la gestion frauduleuse d’une structure politique et l’homme politique qui se proclame saint mérite le sort qui lui est réservé?
N’est ce pas un peuple qui n’arrive pas à faire la différence entre un homme politique qui était plus présent dans les bars et les boîtes de nuit que dans les mosquées et celui subitement qui commence à citer difficilement des formules coraniques pour se donner le visage d’un musulman pieux ne mérite pas qu’ on vienne s’apitoyer sur son sort,mais plutôt que c’est à lui de réparer son manque de lucidité honteux?
Des partis politiques,des associations,des leaders d’opinion(AMINATA DRAMANE TRAORÉ ,ISSA NDIAYE,BATHILY,RAS BATH …),des leaders religieux(MAHMOUD DICKO,LE CHERIF DE NIONO…)des militaires(SANOGO ET SES AMIS OFFICIERS SUPÉRIEURS TELS MOUSSA S COULIBALY,DAHIROU DEMBELE…)…ont activement participé à aider IBK à escalader la colline de KOULOUBA malgré son passé de délinquant à la tête de l’ ADEMA-PASJ.
Ce même parti continue à être dénoncé par ces mêmes personnes qui n’ont pas hésité à SOUTENIR celui qui était son président pendant six ans sur dix ans au pouvoir.
Ces pratiques qu’ il a usitées à la tête de l’ ADEMA-PASJ doublée de sa casquette de premier ministre sont appliquées à la lettre au sommet de L’ÉTAT avec cette fois-ci une liberté d’action car ALPHA OUMAR KONARE n’est plus là pour atténuer son comportement.
Celui qui s’est élevé contre le puissant président de l’ ADEMA-PASJ pendant qu’ il était son ministre a été paradoxalement considéré comme le responsable des dérives de l’ ADEMA-PASJ alors qu’ il n’était même pas dans son bureau,à fortiori à la tête du parti.
SOUMAILA CISSE est devenu L’HOMME politique qu’ il est à cause de la position qu’ il a prise contre IBK au sein de l’ ADEMA-PASJ au lieu de se contenter de gérer son ministère comme l’ont fait trop de cadres.
AVEC MME SY KADIATOU SOW ILS ONT RENDU LA VIE DIFFICILE À IBK QUI GARDE TOUJOURS LES MAUVAIS SOUVENIRS AU TRAVERS DE SA GORGE EXPLIQUANT LA HAINE QU’ IL NOURRIE ENVERS EUX.
Au lieu que cette tendance soit soutenue par les maliens,elle a été plutôt considérée comme étant le responsable de la gestion frauduleuse de l’ ADEMA-PASJ.
Que les maliens souffrent aujourd’hui n’est pas la faute à IBK et ses amis délinquants,mais à l’incapacité de ce peuple à distinguer le vrai du faux.
Cette affaire du chemin de fer est la toute petite partie émergée de l’ iceberg.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
Si cette duperie s’avère vraie voilà des gens à bannir de l’état Malien.Mais dans notre pays on préfère les voleurs et les menteurs.Le développement du Mali n’est pas leurs soucis.Vive le MALI
Fuite à l’Anglaise ou plutôt à l’Australienne à Melbourne devenu Malburn et Canb€rra (t$)
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