Aéroport International Modibo Keïta Sénou : Un avion obligé de rester plus de 40 mn dans les airs, pour ne pas gêner IBK Air Force One dans son décollage

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Mali: des fausses vignettes automobiles saisies à Bamako
Aeroport Modibo Keita, BKO-Senou © AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Au Mali, on est habitué, quand le chef de l’Etat part en voyage, de voir la circulation coupée aux usagers, jusqu’après le passage du cortège présidentiel. Mais, c’est bien la première fois qu’on voit une telle mesure (compréhensible au sol) être transportée dans le domaine aérien. C’est pourtant ce qui vient de se passer, ce dimanche 10 juillet 2016 dans l’après-midi, à l’aéroport International Modibo Kéïta où, pour des raisons de voyage du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, la tour de contrôle a refusé le tarmac à un avion de la compagnie Air Côte d’Ivoire.

L’avion en provenance de la Côte d’ivoire, devait atterrir à Sénou aux environs de 13h 05 mn. Mais, depuis la tour de contrôle, l’équipage a été sommé de rester dans les airs jusqu’au décollage de IBK Air Force One. La colère était au maximum au sein des passagers de la dite compagnie, lorsque leur appareil a pu (enfin) atterrir après avoir tournoyé  pendant plus d’une quarantaine de minutes dans les airs. «Et si pendant ce temps, on avait épuisé notre réserve en kérosène ?», s’est emporté l’un des passagers, pour qui «leur vie a été mise en danger».

«On nous a montré que, nous qui étions encore dans les airs,  notre sécurité ne compte pas à côté de celle du président qui, lui, était encore sur terre», a ajouté notre interlocuteur.

Des aéroports, ça existe partout, et dans des pays plus développés que le nôtre mais où il arrive rarement certaines choses qui se passent à Bamako Sénou. En effet, empêcher le tarmac à un avion  qui a parcouru plusieurs kilomètres (parce que telle ou telle personnalité doit voler au même moment) il faut l’avouer, est une chose qu’on peut bien ranger dans une rubrique des faits divers.

Papa Sow / maliweb.net

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13 COMMENTAIRES

  1. C’est vraiment déplorable que le protocole présidentiel soit incompétent de gérer une telle situation

  2. Qu’est ce qu’IBK ne ferais pas dans ce pays? Comme disait l’autre, vous n’avez rien vu encore

  3. Et si la Cie ivoirienne portait plainte? Est ce une violation des clauses du Contrat de Transport International de l'aviation civile ( IATA). Incidence diplomatique? Cela contraste avec une image qui a fait le buzz sur le NET : Le Ministre de l'Énergie du Japon présentant des excuses publiques pour une interruption de 20mn de fourniture de courant aux usagers. Quelle belle leçon de la gouvernance! Quelle humilité!

  4. Et alors où est le problème?Dans des cas similaires même dans les pays dits développés l’avion aurait atterri probablement dans d’autres aeroports.Dans notre cas peut etre à Koulikoro TOUT EST NORMAL

  5. L ingenieur de batiment vaut mieux que Mr qui a maintenu les passagers dans l air car il n y a pas de raison de mettre dans un hippodrome fictif un avion arrive a destination sauf si la piste est occupee. En terme de kerosene 40mn equivaut a plus de 400km de vol

  6. Bonjour,

    Je pense qu’on ne maintient pas un avion en air par hasard. On doit savoir d’avance qu’il peut s’y maintenir pendant le temps qu’on lui demande. Enfin c’est ce que je pense car ceux qui prennent ces décisions, sont sensés être des spécialistes dans ce domaine. Je pense que si tout le monde était pareil, on allait réfléchir avant de publier certaines choses qui sont dignes à mon avis, de quelqu’un qui n’est pas allé à l’école.

    • Vous avez bien dit tour de contrôle! A mon avis, ce ne sont des pas des ingénieurs en bâtiment, des éleveurs, comptables, agriculteurs ou journalistes qui y travaillent mais des spécialiste aériens. Eux à mon avis, ceux-ci ne communiquent pas avec les passagers ni le journaliste mais avec les pilotes!

      • et je pense que si les passagers savaient tout ce qui se dit entre tours de contrôles et pilotes, beaucoup d’avions n’allaient pas arriver à destination à forte raison atterrir…

        • … de ce fait, avant de publier cet article, professionnalisme oblige, il fallait avoir le courage d’avoir les versions du tour de contrôle et du pilote dudit avions ou au moins de l’un d’entre eux. Si cela a été fait, l’article n’en parle pas alors que c’est capital pour nous faire savoir que c’est travail d’un JOURNALISTE!

      • Il y a même des vendeurs de poulets.Qu’est ce qui est impossible dans votre structure.C’est Dieu qui nous protège.Franchement c’est exagéré.

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