Aéroport international Modibo Kéïta: La non-disponibilité du Jet A1 ralentit le trafic aérien

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Le rythme des vols en direction de Bamako ou en partance de la capitale malienne a baissé ces jours-ci  à cause de la rareté du Jet A1 à l’Aéroport international Modibo Kéita-Sénou. Cette situation devrait durer jusqu’à tard lundi prochain.

Pour les passagers du vol TK550/TK551 de Turkish Airlines du mercredi 4 octobre 2023,  l’information est tombée tel un couperet. Ils ont été informés par message de l’annulation du voyage de la compagnie nationale aérienne de la Turquie (Türkiye). La difficulté d’approvisionnement en carburant, notamment le Jet A1 à l’Aéroport international Président Modibo Kéita-Sénou, en est la cause.

Conjoncture

L’on ignore l’origine de la baisse du stock de ce carburant stratégique à Bamako, mais nos sources sont formelles pour dire que déjà, dans une correspondance en date du lundi 2 octobre 2023, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), adressée au représentant de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) au Mali, lui signifiait de prendre les dispositions adéquates pour informer les usagers du ciel sur la non-disponibilité du Jet A1 à l’Aéroport international Président Modibo Kéita-Sénou du mardi 3 octobre à zéro heure 1 minute au lundi 9 octobre 2023 à 23 h 59.

Si l’on s’en tient donc à l’esprit et à la lettre de la correspondance, il y a plus de peur que de mal dans la mesure où la fin de la pénurie signalée, liée visiblement à des difficultés conjoncturelles, est prévue au plus tard ce 10 octobre 2023. Très rapidement, le trafic devrait reprendre son rythme habituel sur la plateforme aéroportuaire.

En attendant, les usagers devront prendre leur mal en patience.

                                                                                 

El hadj A. B. HAIDARA

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3 COMMENTAIRES

  1. On se permettra de rétorquer qu’il n’y a dans cette constatation d’impéritie ni haine, ni aigreur, mais l’appréciation d’un fait. Si l’aéroport international de Bamako est à court de carburant, la responsabilité en incombe certes au sous-fifre de service, mais aussi à celui qui l’a nommé. Il s’en crée des tonnes en conseil des ministres. À force de s’isoler, on réunit toutes les conditions d’un effondrement généralisé. Tout, au vrai, bat de l’aile…

  2. C’est le president qui est aussi responsable de la gestion de l’aeroport de Bamako, non notre president est un chef en guerre et n’a pas de temps pour s’ocuper des vols et de voyageurs. Ogoba peut continuer a vociférer sa haine et son aigreur et faire le prophete de malheur, mais le Mali sait ou sa priorité est: KIDAL

  3. Une illustration de l’incompétence d’un gouvernement autoproclamé. On ne fait pas d’un colonel un peu miteux un chef dÉtat. Ce n’est que de début de la déliquescence qui s’amorce.

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