Aéroport de BAMAKO SENOU : Chut ! On rackette les passagers

0


    Le voyage par avion sans être un luxe est plutôt un moyen de rapidité. Souvent, en vacances, des étudiants en rentrant dans leur pays d’étude achètent nos produits locaux surtout des condiments pour leurs besoins alimentaires. Avec un surplus de poids d’un kilo voire cinq kilos, ils sont souvent tolérés par les compagnies. Malheureusement, nos compatriotes chargés de la bascule sont un véritable frein. Alors, ils rackettent en les exigeant de payer 7.500f voire 10.000F par surplus de kilo.

    Le mercredi dernier, nous étions à l’aéroport de Bamako Sénou en compagnie de plusieurs étudiants en fin de vacances qui rentraient en Algérie. Quelle n’a pas été notre surprise voire notre désolation de voir un homme clair dénommé Karim avec ses assistants procédés aux rackettas de jeunes étudiants n’ayant rien que les habits et quelques kilos de condiments. Malgré l’acceptation de l’algérien de les tolérer, notre propre compatriote les intercepte par ses escrocs d’hommes en pantalon bleu et chemise blanche avec à l’épaulette « Sécurité » en les exigeant de débloquer de l’argent pour que les bagsages soient pris en compte. A coups de prière, l’homme assis pour le chantage rejette l’opprobre sur ses coéquipiers de la sécurité. Tout cela, à l’insu du maître de bord, l’algérien d’Air Algérie. Alors, pourquoi nos compatriotes sont nos premiers ennemis ? Est-ce ces quelques surplus dans l’avion ne peuvent pas causer des problèmes à l’avion ?

    Si, nous n’avons pas voulu directement interpeller l’algérien pour cela, c’est parce que nous avons voulu préserver le boulot de notre compatriote. Mais, par rapport aux quelques surplus, un de nos compatriotes, un pilote, nous a fait savoir que le poids est contrôlé avant même le décollage de l’avion grâce à des appareils qui sont dans l’avion et qui permettent de savoir que l’avion peut effectuer le voyage avec ce poids qu’il contient.

LES PASSAGERS PATAUGENT DANS L’EAU

    Malgré de grands efforts effectués par l’Etat pour la bonne marche de l’aéroport de Sénou, il reste géré de façon artisanale. Où chacun s’emploie pour sa poche. C’est le moins que l’on puisse dire. Sinon comment comprendre que les passagers pataugent dans l’eau dans un aéroport du genre. Depuis quelques temps, l’on avait souligné qu’il y a des dispositions qui sont en cours pour pallier à ce désordre. Mais rien n’y fit et de plus en plus, les visiteurs partent avec ou arrivent avec cette mauvaise image de notre pays.
    Si l’on estime que chercher à partir avec un surplus contre la loi aéroportuaire, pourquoi ne pas tout simplement l’interdire ? Pourquoi permettre à des gens sans vergogne de s’enrichir sur le dos du peuple ? Y a-t-il une complicité ?

     A suivre !

Antoine DIALLO

Commentaires via Facebook :