A l’aéroport international de Bamako Sénou, la peur s’empare des petits exportateurs, des bagagistes et le petit monde qui rode dans le secteur des frets aériens. Et pour cause, la géante société d’Assistance aérienne du Mali (ASAM-SA) ne veut pas souffrir de concurrence sur son « territoire d’activité ».
L’inquiétude, qui va crescendo, est d’autant plus forte que les usagers ne cachent plus leur colère dans le bras de fer qui les oppose à une jeune entreprise spécialisée dans les frets ariens.
Selon des témoignages recueillis auprès de certains usagers visiblement inquiets du plomb dans les ailes de leurs activités, à peine née, la jeune société a apporté une innovation de taille dans leurs bisness en facilitant le mécanisme des exportations et en réduisant considérablement le coût des opérations.
Le nouveau produit est même considéré par les compagnies de transport aérien installées au Mali, comme un grand soulagement.
Pour les usagers rencontrés, le nouveau produit répond parfaitement à leurs soucis.
Il offre des possibilités aux petites unités commerciales et industrielles évoluant dans le secteur des PME & PMI d’exporter facilement leurs produits en destination des pays du continent et d’Europe.
En effet, elle a mis à leur disposition ce qu’on appelle dans le jargon aérien « un cargo bag » qui collecte les extra des bagages des grandes compagnies de transport, qui exploitent nos lignes commerciales et des marchandises des opérateurs économiques qui n’ont pas les reins suffisamment solides pour s’offrir les services des grandes compagnies.
Dans ces conditions, elle peut acheminer 2 à 3 tonnes de marchandises par jour, soit 10 à 20 tonnes par semaine.
Les teinturières, les fabricantes de condiments, les exportateurs de fruits et légumes, brefs, tous les petits exploitants ont salué la mise en circulation de ce cargo bag. Il leur permet d’exporter à moindre coût et rapidement. Il a également assuré un revenu régulier aux bagagistes de l’aéroport, aux jeunes diplômés ou non selon ses compétences.
La société offre de l’emploi à plusieurs jeunes dans le domaine du commercial. Les marges payées à ces jeunes varient entre 100 000 à 200 000 FCFA par mois sous forme de commission. Car, ils sont payés aux proratas de leur rentrée d’argent (soit 10% par marché négocié).
Actuellement la jeune entreprise se dispute le marché avec ASAM-SA, qui aurait plaidé auprès de l’Agence nationale de l’aviation civile (l’ANAC) pour l’arrêt des activités de la société au grand regret de ses clients, qui prennent leur mal en patience en attendant que les deux parties parviennent à un accord commercial.
Selon nos sources, leur espoir est pour le moment suspendu à une demande de médiation que le promoteur de la jeune société a adressée au Ministère des Transports pour un règlement à l’amiable de l’affaire.
Vivement une réaction positive du Ministre pour booster le secteur des exports au Mali. Car, un pays qui n’exporte pas est condamné à rester à la traine des autres, obstruant toutes les voies du développement.
Dites moi,savez-vous qui s’occupe de l’entretien de l’aérodrome de Sénou (côté lumière)?Avez-vous constaté que sur l’ensemble des caractères du fronton de l’aérodrome “AEROPORT INTERNATIONAL DE BAMAKO-SENOU”(vue du tarmac), plusieurs lettres sont éteintes?Le technicien qui s’occupe de ce secteur du batiment devrait donner des explications à sa hiérarchie pour un disfonctionnement bien visible depuis la porte d’entrée même de notre cher pays. 😉
C’est vrai!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je l’ai remarqué, le vendredi 15/03/2013, quand j’ai embarqué pour Paris!
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