Depuis le 26 Octobre 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 605 qui appelle les gouvernements à célébrer, chaque année, le 3ème dimanche du mois de Novembre comme Journée mondiale de souvenir des victimes d’accident de la route.
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Le Mali ne pouvait rester en marge de cet évènement. C’est pourquoi l’Association Action et Jeunesse pour le Développement- Sécurité Routière (AJD-SR) l’a introduit dans son plan d’action 2007, avec des activités?
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D’où la tenue, hier dimanche à l’OMS, d’une conférence-débat sur la prise en charge des personnes victimes d’accident de la circulation, en présence des représentants de la société civile, de la protection civile, et des ministres de la Santé, de la Sécurité intérieure et de la protection civile.
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Le président de AJD-SR, M. Mahamadou Fofona, après avoir remercié l’OMS et les associations amies qui ont travaillé d’arrache-pied pour une mobilisation générale autour des activités prévues, a noté que la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accident de la route offre l’opportunité d’attirer l’attention du public sur les tragédies quotidiennes des accidents de la circulation, leurs conséquences et coûts, et les mesures de prévention qui peuvent être prises.
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Elle permet, selon lui, de rappeler aux gouvernements et à la société la responsabilités qui leur incombe. A en croire M. Fofana, au Mali, les villes sont fréquemment appauvries à cause du coût des ordonnances médicales, dues aux accidents de la circulation. Toutes choses qui portent un coût sérieux aux efforts du gouvernement dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
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Quant au représentant de l’OMS, il a noté que cette journée consacrée aux victimes des accidents de la route est donc un évènement important destiné à adresser, à l’opinion nationale, un avertissement empreint de gravité, mais aussi de solidarité.
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Il a, pour la circonstance, lancé un appel à la mobilisation de tous. Car cette hécatombe routière n’est pas une fatalité. Elle peut reculer, pour autant que soient mobilisés les moyens appropriés et que les pouvoirs publics fassent preuve d’une totale détermination, a-t-il dit.
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Le représentant de l’OMS a par ailleurs rappelé que le développement d’une culture de sécurité passe par l’engagement des principaux relais d’opinion, notamment les médias, et aussi les associations et organisations non gouvernementales, dont le rôle est absolument essentiel dans la prise de conscience collective de ce phénomène.
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“En contribuant aux actions de coopération et de partage d’expériences, l’OMS participera à la lutte contre l’insécurité routière. C’est un combat qui place chacun devant ses responsabilités, individus et Etats. C’est aussi un combat contre le malheur, contre la résignation. En un mot, un combat pour la vie, pour le droit et pour le respect de l’autre”, a-t-il conclu.
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